Festival de Cannes 2025 : retrouvez toutes les critiques des films en compétition

La compétition s'est achevée vendredi avec deux films, celui des Frères Dardenne et celui de Kelly Reichardt.

Article rédigé par Laurence Houot, Mohamed Berkani
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 13min
Affiche du Festival de Cannes 2025. (FESTIVAL DE CANNES)
Affiche du Festival de Cannes 2025. (FESTIVAL DE CANNES)

Les projections des films de la compétition de la 78e édition du Festival de Cannes se sont achevées vendredi 23 mai, veille de la soirée de clôture, avec Jeunes mères des Frères Dardenne et Mastermind de l'Américaine Kelly Reichardt. Une dernière journée à la hauteur de ce très bon cru, témoin de la richesse, de la diversité et de l'engagement du cinéma mondial.

En attendant le palmarès, qui sera annoncé samedi soir, voici toutes les critiques des films en compétition (22 films de 14 pays différents, dont trois Français, et six signés par des réalisatrices).

"Sound of Falling" de Mascha Schilinski

"Sound of Falling" de Mascha Schilinski, en compétition officielle au Festival de Cannes 2025. (FABIAN GAMPER / STUDIOZENTRAL)
"Sound of Falling" de Mascha Schilinski, en compétition officielle au Festival de Cannes 2025. (FABIAN GAMPER / STUDIOZENTRAL)

Ce premier film présenté en compétition raconte l'histoire d'une famille, et plus particulièrement l'histoire des filles et jeunes filles sur plusieurs générations. Le fil conducteur est la maison familiale. Inventif sur la forme, The Sound of Falling propose une réflexion puissante sur l'enfance, le féminin, le corps, l'histoire et la mémoire. La révélation d'une voix singulière et prometteuse du cinéma outre-Rhin.

>> Lire la critique

"Deux procureurs" de Sergeï Loznitsa

"Deux procureurs" de Sergeï Loznitsa, présenté en compétition au Festival de Cannes 2025, sortie le 24 septembre 2025. (PYRAMIDE DISTRIBUTION)
"Deux procureurs" de Sergeï Loznitsa, présenté en compétition au Festival de Cannes 2025, sortie le 24 septembre 2025. (PYRAMIDE DISTRIBUTION)

Ce film de l'Ukrainien Sergei Loznitsa raconte la ténacité d'un jeune procureur soviétique prêt à tout pour défendre les droits des prisonniers enfermés dans les goulags et torturés par le régime de Staline. Réalisé avec beaucoup d'élégance et un travail soigné sur l'image, ce film d'un réalisateur qui navigue depuis ses débuts entre fiction et documentaire a cependant peiné à nous faire saisir les enjeux humains de cette tragédie partagée par toute une population. (Sortie le 24 septembre 2025)

>> Lire la critique

"Dossier 137" de Dominik Moll

Léa Drucker dans "Dossier 137" de Dominik Moll, présenté en compétition lors de la 78e édition du Festival de Cannes, sortie le 19 novembre 2025. (FANNY DE GOUVILLE / MODDS)
Léa Drucker dans "Dossier 137" de Dominik Moll, présenté en compétition lors de la 78e édition du Festival de Cannes, sortie le 19 novembre 2025. (FANNY DE GOUVILLE / MODDS)

Premier film français de la compétition présenté cette année à Cannes, le nouveau long-métrage du réalisateur de La Nuit du 12 revient sur les violences policières perpétrées pendant la crise des "gilets jaunes". Très engagé, sans doute l'un des plus frontalement politiques du réalisateur, Dossier 137 est une pépite. Cela confirme l'intelligence de mise en scène de Dominik Moll, avec l'art de dire en sous-texte une multitude de choses qui, assemblées, composent un tableau saisissant de vérité. Outre une possible Palme d'or, le film pourrait valoir à Léa Drucker un Prix d'interprétation pour ce rôle de "bœuf carotte" consciencieuse, et de mère attentive. (En salle le 19 novembre 2025)

>> Lire la critique

"Sirat" d'Oliver Laxe

"Sirat" d'Oliver Laxe, présenté en compétition lors de la 78e édition du Festival de Cannes, sortie le 10 septembre 2025. (PYRAMIDE DISTRIBUTION)
"Sirat" d'Oliver Laxe, présenté en compétition lors de la 78e édition du Festival de Cannes, sortie le 10 septembre 2025. (PYRAMIDE DISTRIBUTION)

La première "dinguerie" de la compétition. Au milieu d'une rave-party en plein désert marocain débarque un père qui cherche sa fille disparue depuis plusieurs mois. Il est avec son fils et leur chienne. Le film du réalisateur franco-espagnol Oliver Laxe nous propulse dans une atmosphère de fin du monde avec une mise en scène fulgurante. Pour le spectateur, cela donne l'impression d'être monté dans un grand huit avec la sono à fond sans savoir quand, où et comment ça va finir. Sergi Lopez pourrait bien décrocher avec ce rôle de père en peine embarqué dans une expérience extrême, un Prix d'interprétation. (Sortie le 3 septembre 2025)

>> Lire la critique

"La Petite Dernière" Hafsia Herzi

Nadia Melliti dans "La Petite Dernière" de Hafsia Herzi, présenté en compétition officielle de la 78e édition du Festival de Cannes, sortie le 22 octobre 2025. (AD VITAM)
Nadia Melliti dans "La Petite Dernière" de Hafsia Herzi, présenté en compétition officielle de la 78e édition du Festival de Cannes, sortie le 22 octobre 2025. (AD VITAM)

L'actrice et réalisatrice française Hafsia Herzi était cette année pour la première fois en compétition avec son troisième film, qui raconte le chemin vers l'émancipation, semé d'embûches, d'une jeune fille homosexuelle. En s'attachant à un destin intime, à celui d'une famille, le film touche à des questions universelles, qui interrogent l'identité au sens large. Cette émouvante chronique familiale et sociale a été saluée par une très longue ovation lors de sa projection officielle le 16 mai. (Sortie le 1er octobre 2025)

>> Lire la critique

"Eddington" d'Ari Aster

Pedro Pascal et Joaquin Phoenix dans "Eddington" d'Ari Aster, présenté en compétition au Festival de Cannes 2025, sortie le 16 juillet 2025. (A24 FILM)
Pedro Pascal et Joaquin Phoenix dans "Eddington" d'Ari Aster, présenté en compétition au Festival de Cannes 2025, sortie le 16 juillet 2025. (A24 FILM)

Deuxième dinguerie de la compétition, le premier film de ce réalisateur de genre a décoiffé la Croisette. Le réalisateur revisite le western pour dresser le portrait d'une Amérique complètement déglinguée, dans une histoire qui oppose un shérif et le maire de la petite ville d'Eddington. Même si on l'a trouvée un peu asphyxiante, la mise en scène délirante de cette critique acerbe de l'Amérique de Trump, hissée haut par la prestation de Joaquin Phoenix, pourrait bien séduire le jury de la 78e édition. (Sortie le 16 juillet 2025)

>> Lire la critique

"Renoir" de Chie Hayakawa

La jeune actrice japonaise Yui Suzuki dans le film "Renoir" de Chie Hayakawa, sortie le 10 septembre 2025. (MASAHIRO MIKI)
La jeune actrice japonaise Yui Suzuki dans le film "Renoir" de Chie Hayakawa, sortie le 10 septembre 2025. (MASAHIRO MIKI)

Renoir plonge dans l'existence d'une fillette d'une dizaine d'années, hypersensible et rêveuse, livrée à elle-même tandis que son père est hospitalisé et sa mère souvent absente. Après avoir frappé les esprits avec Plan 75, qui imaginait une société japonaise exterminant les plus âgés, la réalisatrice japonaise signe un film beaucoup plus personnel, inspiré par sa propre enfance marquée par la perte de son père, lui aussi atteint d'un cancer qui l'a emporté. La réalisatrice japonaise marque par la délicatesse de sa mise en scène impressionniste. (Sortie le 17 septembre 2025)

>> Lire la critique

"Nouvelle Vague" de Richard Linklater

Guillaume Marbeck (Jean-Luc Godard), Zoey Deutch (Jean Seberg) et Aubry Dullin (Jean-Paul Belmondo) dans "Nouvelle Vague" de Richard Linklater, en compétition dans la 78e édition du Festival de Cannes, sortie le 8  octobre 2025. (JEAN-LOUIS FERNANDEZ)
Guillaume Marbeck (Jean-Luc Godard), Zoey Deutch (Jean Seberg) et Aubry Dullin (Jean-Paul Belmondo) dans "Nouvelle Vague" de Richard Linklater, en compétition dans la 78e édition du Festival de Cannes, sortie le 8  octobre 2025. (JEAN-LOUIS FERNANDEZ)

Ce nouveau long-métrage de Richard Lintlaker nous plonge dans le cœur d'une révolution en nous invitant à observer le tournage d'À bout de souffle, film fondateur de la Nouvelle Vague. Cette anatomie d'un film par un cinéphile, passionnante et pleine de drôlerie, restitue l'esprit de liberté qui a présidé à la naissance de cette Nouvelle Vague. Une pépite revigorante dans une compétition plutôt sombre. (Sortie le 8 octobre 2025)

>> Lire la critique

"Die My Love" de Lynne Ramsay

Jennifer Lawrence et Robert Pattinson dans "Die, My Love" de Lynne Ramsay, présenté en compétition au Festival de Cannes 2025. (BACK LABEL MEDIA)
Jennifer Lawrence et Robert Pattinson dans "Die, My Love" de Lynne Ramsay, présenté en compétition au Festival de Cannes 2025. (BACK LABEL MEDIA)

Le film de la réalisatrice britannique raconte l'histoire d'un amour passionné, mais bousculé par l'arrivée d'un enfant et la dépression post-partum de la maman. Lynne Ramsay n'a pas enflammé la Croisette avec cette histoire d'amour incandescente portée par le duo formé par Robert Pattinson et Jennifer Lawrence.

>> Lire la critique

"L'Agent secret" de Kleber Mendonça Filho

Wagner Moura dans "O agente secreto" ("L'Agent secret") de Kleber Mendonça Filho. (VICTOR JUCA)
Wagner Moura dans "O agente secreto" ("L'Agent secret") de Kleber Mendonça Filho. (VICTOR JUCA)

Dans ce film à tiroirs, Kleber Mendonça Filho aborde de nombreux thèmes : quel comportement adopter face à un pouvoir dictatorial ? Résister, accepter, se soumettre, participer ? Kleber Mendonça Filho signe un thriller politique, poétique et bouleversant, porté par un Wagner Moura impressionnant de justesse et de présence.

>> Lire la critique

"The Phoenician Scheme" de Wes Anderson

Benicio del Toro et Mia Threapleton dans "The Phoenician Scheme" de Wes Anderson, présenté en compétition officielle au Festival de Cannes 2025, sortie le 28 mai 2025. (TPS PRODUCTIONS / FOCUS FEATURES)
Benicio del Toro et Mia Threapleton dans "The Phoenician Scheme" de Wes Anderson, présenté en compétition officielle au Festival de Cannes 2025, sortie le 28 mai 2025. (TPS PRODUCTIONS / FOCUS FEATURES)

Wes Anderson était de retour sur le tapis rouge avec l'histoire d'un aventurier (incarné par Benicio del Toro) et sa bonne-soeur de fille (Mia Threapleton, la fille de Kate Winslet). Une virtuosité de mise en scène qui manque un peu de chair. (Sortie le 28 mai 2025).

>> Lire la critique

"Les Aigles de la République" de Tarik Saleh

Fares Fares et Lyna Khoudri dans le film "Les Aigles de la République" (Eagles of the Republic") de Tarik Saleh, présenté en compétition dans la 78e édition du Festival de Cannes, sortie le 22 octobre 2025. (YIGIT EKEN)
Fares Fares et Lyna Khoudri dans le film "Les Aigles de la République" (Eagles of the Republic") de Tarik Saleh, présenté en compétition dans la 78e édition du Festival de Cannes, sortie le 22 octobre 2025. (YIGIT EKEN)

Trois ans après avoir été primé pour La Conspiration du Caire, Tarik Saleh boucle sa trilogie cairote. Entre Billy Wilder et Costa-Gavras, ce film noir mâtiné de comédie est un pamphlet directement adressé au régime autocratique d'al-Sissi. La flamboyance de Fares Fares pourrait lui valoir un Prix d'interprétation. (Sortie le 22 octobre 2025)

>> Lire la critique

"Alpha" de Julia Ducournau

Mélissa Boros et Tahar Rahim dans "Alpha" de Julia Ducournau, présenté en compétition dans la 78e édition du Festival de Cannes, sortie le 20 août 2025. (MANDARIN & COMPAGNIE / KALLOUCHE CINEMA / FRAKAS PRODUCTIONS / FRANCE 3 CINEMA)
Mélissa Boros et Tahar Rahim dans "Alpha" de Julia Ducournau, présenté en compétition dans la 78e édition du Festival de Cannes, sortie le 20 août 2025. (MANDARIN & COMPAGNIE / KALLOUCHE CINEMA / FRAKAS PRODUCTIONS / FRANCE 3 CINEMA)

La petite déception du festival. Quatre ans après avoir remporté la Palme d'or en 2021, Julia Ducournau livre un exercice de style un peu vain pour évoquer les années sida. Son film pourrait néanmoins figurer au palmarès avec les prestations remarquables de ses trois acteurs, Mélissa Boros, Tahar Rahim et Golshifteh Farahani. (Sortie le 20 août 2025)

>> Lire la critique

"Un simple accident" de Jafar Panahi

Affiche du film "Un simple accident" de Jafar Panahi, présenté en compétition dans la 78e édition du Festival de Cannes, sortie le 10 septembre 2025. (JAFAR PANAHI)
Affiche du film "Un simple accident" de Jafar Panahi, présenté en compétition dans la 78e édition du Festival de Cannes, sortie le 10 septembre 2025. (JAFAR PANAHI)

Après Trois visages en 2018, Prix du scénario à Cannes, le réalisateur Jafar Panahi fait son retour en compétition avec un film bouleversant sur les conditions des prisonniers "politiques" dans les geôles de la république islamique. Un film qui pose des questions quasi métaphysiques dans un très juste équilibre des tonalités tragiques, comiques et poétiques. Le cinéaste iranien a dédié la projection cannoise de son film à "tous les artistes iraniens qui ont dû quitter l'Iran".

>> Lire la critique

"Fuori" de Mario Martone

Matilda De Angelis, Elodie et Valeria Golino dans le film "Fuori" du réalisateur italien Mario Martone, présenté en compétition dans la 78e édition du Festival de Cannes, sortie le 3 décembre 2025. (MARIO SPADA)
Matilda De Angelis, Elodie et Valeria Golino dans le film "Fuori" du réalisateur italien Mario Martone, présenté en compétition dans la 78e édition du Festival de Cannes, sortie le 3 décembre 2025. (MARIO SPADA)

Le réalisateur Mario Martone présentait à Cannes un film hommage à l'écrivaine Goliarda Sapienza, dont le livre L'Art de la joie a été publié pour la première fois en Allemagne et en France (2005, Viviane Hamy) plusieurs années après sa mort. Là où d'autres se seraient contentés d'un classique biopic, Mario Martone saisit de cette grande écrivaine longtemps restée dans l'ombre des bribes, des instantanés, qui dessinent un portrait sensible de cette femme monde qui "observe le silence". (Sortie le 3 décembre 2025)

>> Lire la critique

"Romeria" de Carla Simon

Llucia Garcia et Mitch Robles dans "Romeria" de Carla Simon, présenté en compétition dans la 78e édition du Festival de Cannes, le 21 mai 2025. (QUIM VIVES / ELASTICA FILMS)
Llucia Garcia et Mitch Robles dans "Romeria" de Carla Simon, présenté en compétition dans la 78e édition du Festival de Cannes, le 21 mai 2025. (QUIM VIVES / ELASTICA FILMS)

Le nouveau film de la réalisatrice espagnole Carla Simon, présenté jeudi 21 mai, reprend le fil d'Eté 93, son premier long-métrage, inspiré par sa propre histoire. Carla Simon a perdu ses deux parents du sida alors qu'elle n'était encore qu'une petite fille. Comme Julia Ducournau, la réalisatrice espagnole revient sur les années sida, mais dans une sensibilité bien différente.

>> Lire la critique

"The History of Sound" d'Olivier Hermanus

Josh O'Connor et Paul Mescal dans "The History of Sound" d'Oliver Hermanus. (FAIR WINTER LLC)
Josh O'Connor et Paul Mescal dans "The History of Sound" d'Oliver Hermanus. (FAIR WINTER LLC)

Le réalisateur sud-africain signe un film pudique sur une histoire d'amour entre deux mélomanes au début du siècle dernier. The History of Sound, une passion qui traverse le temps et les continents. Beau mais peu convaincant. (Sortie le 26 janvier 2026).

>> Lire la critique

"Valeur sentimentale" de Joachim Trier

Renate Reinsve et Inga Ibsdotter Lilleaas dans "Valeur sentimentale" de Joachim Trier, présenté dans la 78e édition du Festival de Cannes, sortie le 20 août 2025. (KASPER TUXEN)
Renate Reinsve et Inga Ibsdotter Lilleaas dans "Valeur sentimentale" de Joachim Trier, présenté dans la 78e édition du Festival de Cannes, sortie le 20 août 2025. (KASPER TUXEN)

Joachim Trier revient en compétition quatre ans après Julie (en 12 chapitres), qui avait valu à Renate Reinsve, le Prix d'interprétation féminine en 2021. Moins rythmé, moins léger que Julie (en 12 chapitres), Valeur sentimentale raconte l'histoire d'un réalisateur qui tente de renouer avec ses filles qu'il a négligées pendant des années. Il a décidé de tourner un film dans la maison familiale, au cœur de cette histoire qui nous parle des relations familiales et du poids des traumatismes qui se transmettent de génération en génération. (Sortie le mercredi 20 août).

>> Lire la critique

"Woman and Child" de Saeed Roustaee

Parinaz Izadyar et Sinan Mohebi dans "Woman and Child" du réalisateur iranien Saeed Roustaee, présenté en compétition au Festival de Cannes, le 22 mai 2025. (AMIRHOSSEIN SHOJAEI & SAEED ROUSTAEE)
Parinaz Izadyar et Sinan Mohebi dans "Woman and Child" du réalisateur iranien Saeed Roustaee, présenté en compétition au Festival de Cannes, le 22 mai 2025. (AMIRHOSSEIN SHOJAEI & SAEED ROUSTAEE)

Deuxième film iranien de la compétition au Festival de Cannes, Woman and Child ("Zan o Bacheh") de Saeed Roustaee brosse le portrait d'une "résistante" du quotidien, frappée par un tragique accident. Saeed Roustaee signe un véritable manifeste féministe qu'il emballe habilement dans un mélo. Ce manifeste, déployé dans une réalisation d'une très grande vivacité, est porté par l'intensité du jeu de l'actrice Parinaz Izadyar et de son éclatant jeune partenaire, Sinan Mohebi. (Sortie prochainement).

>> Lire la critique

"Resurrection" de Bi Gan

"Résurrection" du réalisateur Bi Gan, présenté en compétition au Festival de Cannes, le 22 mai 2025. (FILMS DU LOSANGE)
"Résurrection" du réalisateur Bi Gan, présenté en compétition au Festival de Cannes, le 22 mai 2025. (FILMS DU LOSANGE)

Ce nouveau film du jeune réalisateur chinois est sans doute le plus fou en termes de mise en scène. Bi Gan parvient dans un tour de passe-passe ultra-créatif à raconter le XXe siècle à travers un voyage dans la fantastique imagerie du cinéma depuis ses origines. (Sortie prochainement)

>> Lire la critique

"Jeunes mères" de Jean-Pierre Dardenne & Luc Dardenne

"Jeunes mères" des frères Dardenne, sortie le 23 mai 2025. (CHRISTINE PLENUS)
"Jeunes mères" des frères Dardenne, sortie le 23 mai 2025. (CHRISTINE PLENUS)

Sur 13 longs-métrages réalisés par les deux cinéastes belges, 11 ont été présentés au Festival de Cannes, dont 10 en compétition officielle. Les frères Dardenne sont une fois de plus cette année sur la Croisette pour présenter Jeunes mères, un film qui plonge le spectateur dans le quotidien d'une poignée de mères mineures accueillies dans une maison maternelle. (Sortie le 23 mai 2025)

>> Lire la critique

"The Mastermind" de Kelly Reichardt

Josh O'Connor dans "The Mastermind" de Kelly Reichardt, présenté en compétition au Festival de Cannes, le 23 mai 2025. (FILMSCIENCE)
Josh O'Connor dans "The Mastermind" de Kelly Reichardt, présenté en compétition au Festival de Cannes, le 23 mai 2025. (FILMSCIENCE)

La réalisatrice américaine Kelly Reichardt s'empare du film de braquage pour dessiner une image inattendue de l'Amérique des années 1970. Ce très beau film teinté de drôlerie mélancolique clôt avec panache la compétition de cette 78e édition du Festival de Cannes.

>> Lire la critique

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.