Condamnation de Cédric Jubillar : les avocats de la défense annoncent faire appel

Ce direct est désormais terminé.

Le verdict est tombé. Cédric Jubillar a été reconnu coupable du meurtre de sa femme Delphine Aussaguel et condamné à 30 ans de réclusion par la cour d'assises du Tarn, vendredi 17 octobre. La défense a aussitôt annoncé qu'elle ferait appel. Un nouveau procès devrait donc se tenir en 2026 pour le peintre-plaquiste de 38 ans. Le verdict "a été violent, surtout pour notre client", a réagi l'un des deux avocats de Cédric Jubillar, Alexandre Martin. "Nous savions que, quoi qu'il arrive, il y aurait ce deuxième combat et nous allons nous remettre au travail pour préparer cet appel", a-t-il poursuivi. "Nous espérons que de futurs jurés y croiront", a ajouté sa consœur Emmanuelle Franck, décrivant son client comme "abattu". 

Une délibération rapide. La cour s'était retirée pour délibérer, peu après 9 heures et les derniers mots prononcés par Cédric Jubillar. "Je tiens à dire que je n'ai absolument rien fait à Delphine", avait-il insisté. Il suffisait de trois voix sur neuf favorables à l'acquittement, parmi les six jurés (quatre hommes et deux femmes) et les trois magistrats de la cour.

Trente ans de prison étaient requis. L'avocat général, Pierre Aurignac, avait requis "une réponse pénale extrêmement ferme" contre le peintre-plaquiste de 38 ans pour le "meurtre aggravé" de Delphine Aussaguel, dont le corps n'a jamais été retrouvé. Il avait également demandé à ce que l'autorité parentale lui soit retirée, un point qui sera tranché lors de l'audience civile.

Les parties civiles saluent le verdict. "C'est une peine à la hauteur de l'absence d'aveu et de corps", a réagi Malika Chmani, avocate des enfants Jubillar, après l'énoncé du verdict. "C'est la vérité qui a gagné sur le mensonge", a également commenté Mourad Battikh, avocat des parties civiles.