Baisse des remises génériques : l'Union de syndicats de pharmaciens d'officine appelle à la grève le samedi 16 août

L'Union appelle à protester contre la décision du gouvernement de plafonner les remises que les laboratoires accordent aux pharmacies sur les médicaments génériques à un taux compris entre 20 et 25%, contre 40% actuellement.

Article rédigé par franceinfo
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Une pharmacie à Strasbourg, dans le Bas-Rhin. (Photo d'illustration) (LAURENT REA / MAXPPP)
Une pharmacie à Strasbourg, dans le Bas-Rhin. (Photo d'illustration) (LAURENT REA / MAXPPP)

L'Union de syndicats de pharmaciens d'officine (USPO) appelle jeudi, via un communiqué, à la "fermeture des officines" le samedi 16 août, pour protester contre la décision gouvernementale de plafonner, à un taux compris entre 20 et 25%, contre 40% actuellement, les remises que les laboratoires accordent aux pharmacies sur les médicaments génériques.

"Après sondages en interne et les multiples retours des bureaux locaux et du Conseil d’administration de l’USPO, nous décidons de lancer un appel à la fermeture des officines le samedi 16 août", écrit le syndicat de pharmaciens dans son communiqué, à la veille de la fin de l'arrêté de prolongation qui maintient, jusqu'à ce 1er août, le plafond à 40%.

Une grève des gardes depuis le 1er juillet

Selon l'USPO, cette grève doit permettre d'alerter l'État sur les "difficultés majeures" que va provoquer cette baisse des franchises génériques, pour "un tiers des officines en France". "Les équipes s’interrogent sur leur devenir professionnel et certains titulaires doutent de la survie de leur officine. Il en va de notre responsabilité à tous d’alerter sur la défaillance de notre politique de santé publique et la dangerosité des mesures gouvernementales annoncées à l’encontre de notre profession."

Plusieurs syndicats de pharmaciens (FSPF, USPO, UNPF) ont appelé l’ensemble des pharmaciens français à une grève illimitée des gardes depuis le 1er juillet, pour protester contre le plafonnement des remises commerciales sur les médicaments génériques.

Le Premier ministre François Bayrou a souhaité que les dépenses de santé soient freinées de "l'ordre de" cinq milliards d'euros l'an prochain, en demandant notamment un effort de "responsabilisation" des Français qui vont devoir payer une franchise plus élevée sur leurs dépenses de médicaments.

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