Pharmaciens en grève : une "discussion de la dernière chance" prévue au ministère de la Santé, selon la Fédération des syndicats
Les pharmaciens sont appelés à la grève depuis début juillet pour contester la baisse des remises commerciales appliquées sur les achats de médicaments génériques.
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"C'est un peu la discussion de la dernière chance pour avoir un nouvel arbitrage plus favorable", estime lundi sur franceinfo, Philippe Besset, pharmacien d'officine, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et des Libéraux de santé (LDS). Il sera reçu mercredi après-midi par le ministre de la Santé et de l'Accès aux soins, Yannick Neuder. Les pharmaciens protestent contre une baisse des remises commerciales sur les médicaments génériques.
Les pharmaciens ont en effet aussi pour mission d'acheter les médicaments auprès des laboratoires et pour négocier les prix, l'État leur donnait le droit jusqu'ici de réclamer jusqu'à 40 % de remise sur les prix des génériques. Or la semaine dernière le gouvernement a décidé de réduire cette possibilité de remise à 30% seulement.
Jeudi dernier, les représentants des pharmaciens ont annoncé poursuivre leur grève des gardes, entamée début juillet. Toutefois, comme cette grève est "invisible" puisque les préfectures réquisitionnent les pharmacies, service de santé indispensable, il a également été décidé de faire "la grève du tiers payant pendant les réquisitions", explique Philippe Besset.
Des "centaines de fermetures" de pharmacies
Le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France et des Libéraux de santé appelle le gouvernement à ne pas menacer un équilibre déjà "très fragile". Il souligne que "260 pharmacies ont baissé le rideau l'année dernière". Or, poursuit Philippe Besset, la décision de fixer à 30% le plafond des remises commerciales sur les génériques et à 15 % pour les médicaments biosimilaires, "va provoquer la fermeture de centaines de pharmacies supplémentaires" car "les pharmacies d'officine dépendent à 90% de ressources issues de l'Assurance maladie".
Pour Christelle Quermel, présidente du syndicat des pharmaciens de l'Hérault, cela représenterait pour une officine moyenne, "entre 30 et 50 000 euros de moins sur le bilan à la fin de l'année". "Pour moi, précise la pharmacienne, ça veut dire le licenciement d'une personne et en plus, très certainement, une diminution des horaires d'ouverture, à savoir le samedi après-midi".
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