L'interdiction de la vente de protoxyde d'azote aux particuliers adoptée à l'Assemblée
Vendu sous forme de cartouches, ce gaz est notamment utilisé pour les siphons à crème chantilly, mais son usage détourné peut se révéler dangereux.
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Le texte a été adopté par 90 voix pour, deux contre et six abstentions. Une proposition de loi visant à interdire la vente aux particuliers de protoxyde d'azote, dont l'usage détourné peut se révéler dangereux, a été adoptée, tard dans la soirée de mercredi 29 janvier, en première lecture à l'Assemblée nationale. Une loi de mai 2021 interdit la vente de ce gaz hilarant aux mineurs et sa commercialisation dans les débits de boissons et tabac. Mais il est encore en vente libre dans les supermarchés et sur internet.
L'article premier de cette proposition de loi entend ainsi ne plus réserver cette interdiction aux mineurs, et l'étendre à "l'ensemble des lieux publics et des commerces et en ligne" à partir du 1er janvier 2026. Un autre article du texte se concentre sur la prévention, en intégrant le protoxyde d'azote aux séances d'informations annuelles prévues dans les collèges et les lycées sur le cannabis.
"Un problème majeur de santé publique"
"La consommation récréative de protoxyde d'azote est exponentielle et séduit de plus en plus d'adeptes, notamment chez les jeunes", a alerté le député de La France insoumise Idir Boumertit, rapporteur de ce texte cosigné par des députés de plusieurs autres groupes, notamment socialiste et écologiste. "Nous sommes aujourd'hui face à un problème majeur de santé publique à grande échelle", a-t-il fait valoir.
Vendu sous forme de cartouches, ce gaz est utilisé pour les siphons à crème chantilly, ou encore pour des usages médicaux. Mais dans son usage détourné, il est prisé pour ses effets euphorisants de courte durée. Il est inhalé, le plus souvent via des ballons de baudruche gonflés par ces cartouches ou bonbonnes.
Les risques encourus sont sérieux. Ils peuvent aller de l'asphyxie, à la perte de connaissance, en passant par des brûlures mais aussi, en cas d'usage répété et/ou à fortes doses, de sévères troubles neurologiques, hématologiques, psychiatriques et cardiaques, avertit la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives.
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