"Quand j'ai dit qu'on pouvait traverser la rue pour trouver de l'emploi..." : Emmanuel Macron revient sur sa phrase polémique
Près de cinq ans après sa petite phrase à un demandeur d’emploi, le chef de l'Etat a défendu sa sortie choc sur l'emploi lors d'une visite de l'usine d'autobus électriques de l'allemand Daimler, dans la Meuse.
"Je traverse la rue et je vous en trouve (du travail)", disait Emmanuel Macron en septembre 2018. Il sait que certains ne l'ont pas digéré. Comme il n'est pas sans savoir que cette petite phrase lui a coûté cher. Mais tant pis : cinq ans après, Emmanuel Macron est convaincu d'avoir raison.
En marge du sommet Choose France, événement destiné à attirer les investissements étrangers en France, le chef de l'Etat était en visite à l'usine d'autobus électriques de l'allemand Daimler à Ligny-en-Barrois dans la Meuse, au moment où le constructeur s'engage à investir quelque 92 millions d'euros. Il est, une nouvelle fois, revenu sur sa petite phrase à un jeune horticulteur dans les jardins de l'Elysée en 2018.
"Je me suis fait ramasser... mais il y en a !"
Et Emmanuel Macron a, en quelque sorte, enfoncé le clou quand un salarié de l'entreprise Daimler lui demande de faire "travailler les fainéants" : "Quand j'ai dit qu'on pouvait traverser la rue pour trouver de l'emploi, je me suis fait ramasser. Mais il y en a ! Dans le bâtiment, dans la restauration...", glisse-t-il.
Rapidement, toutefois, le président nuance : attention aux situations de détresse, citant le cas des mamans seules... tout en fustigeant, en même temps, ceux qui "profitent du système". "La France n'avancera que par le mérite et le travail", embraye Emmanuel Macron, qui renoue donc avec son langage choc. "Un pognon de dingue", s'enthousiasme-t-il par ailleurs sur ses réseaux sociaux pour saluer le record de 20 milliards d'euros d'investissements annoncés lors du sommet de Choose France.
Le chef de l'État est accroché à l'idée de faire briller son bilan économique : il l'a encore démontré mardi 13 mai, trois heures durant sur TF1, mettant en avant les créations d'emplois industriels en hausse et l'attractivité du pays. Une mise en avant qui ressemble à une arme pour mieux tenter un retour sur la scène politique nationale, au risque de sembler déconnecté, loin de la réalité du quotidien des Français.
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