Emmanuel Macron dit avoir confiance en François Bayrou à la veille de son audition par la commission parlementaire sur les violences à l'école, revivez son interview de mardi soir

Thibaud Le Meneec, Alice Galopin, Louis San

France Télévisions

Publié le 13/05/2025 17:25 Mis à jour le 14/05/2025 00:39

Emmanuel Macron le 13 mai 2025 lors de son interview sur TF1. (JACQUES WITT/SIPA / SIPA)

Emmanuel Macron doit également être interrogé sur le plateau de TF1 sur la santé mentale et les questions environnementales. Il va également être interpellé par des personnes issues de la société civile, comme Tibo InShape.

Ce qu'il faut savoir

Ce direct est désormais terminé.

Emmanuel Macron s'est exprimé pendant deux heures pour s'adresser aux Français. Le président était l'invité de TF1, mardi 13 mai, pour une émission spéciale intitulée "Les Défis de la France". Après que le président a été interpellé sur de nombreux thèmes, l'émission s'est terminée sur la vie politique française et l'audition prévue mercredi de François Bayrou par la commission parlementaire sur les violences dans le milieu scolaire. "C'est un homme que je connais depuis de nombreuses années et j'ai confiance en lui", a-t-il affirmé Emmanuel Macron à propos de son Premier ministre.

Sur les référendums. Emmanuel Macron a maintenu le flou. Le président a dit souhaiter une "consultation multiple" "dans les mois qui viennent" sur des thèmes qui doivent être définis par le gouvernement. Interrogé sur un éventuel référendum sur l'immigration, le locataire de l'Elysée a fermé la porte. En revanche, il s'est montré ouvert à propos de la fin de fie en cas d'"enlisement" des débats au Parlement.

Sur la guerre en Ukraine. Emmanuel Macron a longuement exposé sa position sur l'invasion russe aux portes de l'Europe. "Le moment que nous vivons, c'est celui d'un réveil géopolitique", a déclaré le président. "On ne veut pas déclencher un troisième conflit mondial", a-t-il assuré. "Le défi des défis, c'est de rester libre", a déclaré le chef de l'Etat.

Sur les relations avec Donald Trump. "Nous savons que les intérêts américains seront de moins en moins en Europe", a déclaré le chef de l'Etat. Selon lui, les partenariats pourront continuer à l'avenir avec les Etats-Unis. Mais l'objectif du président est d'être de plus en plus autonome, notamment sur le plan militaire.

Sur la crise industrielle. "Je ne vais pas nationaliser ArcelorMittal", a répondu le président à Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT, qui l'interrogeait sur ce groupe qui compte supprimer quelque 600 postes en France. "Nous allons sauver [les sites de] Dunkerque et Fos", a-t-il promis. Pour Emmanuel Macron, soutenir le sidérurgiste ne doit pas passer par la nationalisation, mais par "une politique européenne qui protège notre acier".

Le Live

L'actu en continu

franceinfo
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#MACRON L'interview d'Emmanuel Macron ne semble pas avoir fait bouger les lignes politiques : le camp présidentiel salue, la droite fustige, la gauche proteste et l'extrême droite récrimine.
franceinfo
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"Arcelor : pas de nationalisation. Fiscalité : pas d’impôt sur les milliardaires. Retraites : à 64 ans, ça bouge pas. Vive les annonces, vive la modernité !", raille François Ruffin, membre du groupe écologiste sur X.
franceinfo
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Sur franceinfo, le député Fabien Di Filippo pointe un "discours d'autosatisfaction avec absolument aucune remise en question". "Dans l'hémicycle, il n'a pas la majorité alors il vient pour commenter l'actualité en sachant qu'il n'a aucun moyen à sa disposition", lâche le parlementaire.
franceinfo
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Le RN n'est pas beaucoup plus tendre. "Pas de référendum. Pas de mesures concrètes sur l'immigration, le pouvoir d'achat et la sécurité. Pas de vision ni d’ambition pour l'avenir du pays. Ce soir, je pense à ces millions de Français qui ont eu raison de ne pas allumer leur télévision. Il est temps de tourner la page, vivement l’alternance !", lance le porte-parole du parti, Laurent Jacobelli, sur X.
franceinfo
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"Et oui, la jeunesse mérite tout notre intérêt aujourd’hui. Emmanuel Macron a raison d’envisager d’en appeler au référendum sur cet enjeu essentiel qui doit dépasser les querelles politiques", défend en revanche sur X la députée macroniste Olivia Grégoire à propos d'un possible référendum sur la régulation des écrans pour les plus jeunes.
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#MACRON Emmanuel Macron, de nouveau candidat en 2032 après cinq ans hors de l'Elysée ? Il botte en touche pour conclure cette très longue interview sur TF1. "Je pense à une seule chose, c'est notre pays. Quand j'aurai fini, je réfléchirai à la suite et à ce moment-là je pourrai vous répondre."
franceinfo
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#MACRON En guise de conclusion, le chef de l'Etat commente trois photos qu'il a choisies :
• Une photo de la liesse populaire lors de la course cycliste des Jeux olympiques de Paris, à Montmartre.
• Une photo de la cérémonie d'hommage aux deux soldats morts en opération en mai 2019.
• Une photo d'un homme portant un exosquelette créé par la société Wondercraft, symbolisant à ses yeux l'innovation en France.
franceinfo
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Il écrit maintenant ses "engagements" pour ses deux dernières années de mandat : "Rester libres, une armée plus forte, une économie plus indépendante, une jeunesse protégée et éduquée. Nous y arriverons."
franceinfo
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#BETHARRAM Emmanuel Macron a été interrogé sur l'audition de François Bayrou par la commission d'enquête parlementaire sur les violences en milieu scolaire, demain, après l'affaire Bétharram. "Je veux avoir un mot pour les victimes. François Bayrou, quand il était ministre, s'est battu contre les violences faites aux enfants. Je sais qu'il répondra à toutes les questions qui lui seront posés. Je sais qui il est et j'ai confiance en lui." #MACRON
(GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE / MAXPPP)
franceinfo
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#MACRON Après la question de Tibo InShape, qui l'interroge sur l'obésité, Emmanuel Macron reconnaît "une difficulté" sur les deux heures en sport en plus au collège. "On doit continuer cette révolution culturelle à l'école", défend-il. A propos de la nutrition, il salue les efforts faits sur la qualité de l'alimentation chez les enfants et les étudiants.
Kat"
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#MACRON Nous voici à presque 3h d'interview !!!!!
Thibaud Le Meneec
franceinfo Il y a 0 sec
Exactement, @Kat", le chef de l'Etat a commencé à parler vers 20h15, soit près de trois heures. Initialement, l'entretien devait durer moins longtemps. Mais avec un président maître des horloges, vous savez…
franceinfo
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#MACRON Salomé Saqué insiste sur les diverses précarités de la jeunesse. "Vous avez été le président de la reproduction des inégalités", dénonce la journaliste engagée. "J'essaye d'être l'inverse", répond le chef de l'Etat, en mettant en avant ses réformes pour le primaire, le secondaire et le supérieur.
Emmanuel Macron
président de la République Il y a 0 sec
"On est un des pays où étudier coûte le moins cher au monde. Un tiers d'étudiants sont boursiers et on a revalorisé les bourses, mais ils sont confrontés aux logements qui ont augmenté dans les grandes villes. Notre système est aveugle sur la réalité des jeunes."
franceinfo
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#MACRON Face à la journaliste Salomé Saqué, Emmanuel Macron défend le bilan de son exécutif pour la santé mentale des jeunes. Il affirme également le besoin de "former davantage de psychiatres" car "on ne recrute plus assez de psychiatres".
franceinfo
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#MACRON Les deux textes sur la fin de vie, sur les soins palliatifs et sur l'aide à mourir, sont actuellement examinés. "Il y a d'abord un temps parlementaire, mais si on voit, à la fin de la première lecture [au Parlement] qu'il y a un enlisement", alors, "le référendum peut être une voie pour débloquer", juge Emmanuel Macron.
franceinfo
Il y a 0 sec
#MACRON Le chef de l'Etat ne précise pas précisément quels dossiers ou quels enjeux pourraient faire l'objet d'une consultation des citoyens dans les prochains mois. Il mentionne un référendum qui pourrait être à questions multiples.
franceinfo
Il y a 0 sec
En revanche, il estime que la question de l'immigration ne tomberait pas dans le cadre de l'article 11 de la Constitution, qui fixe les règles de l'utilisation du référendum.