Après la présentation de son plan pour Gaza, Donald Trump estime que ce serait "une insulte" contre les Etats-Unis s'il n'avait pas le Nobel de la paix
Les chances du président américain d'obtenir le prix Nobel de la paix cette année sont jugées quasiment nulles par les observateurs.
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Donald Trump réclame de la reconnaissance. Le président américain a jugé, mardi 30 septembre, que ce serait "une insulte" contre les Etats-Unis s'il ne recevait pas le Nobel de la paix, dans un discours devant les généraux et amiraux américains convoqués à Quantico (Virginie), près de Washington. "Ils le donneront à un gars qui n'a rien fait du tout", a dit le président américain, qui se vante d'avoir mis fin à de multiples conflits. Il a ajouté devant ce rassemblement très inhabituel de hauts gradés : "Ce serait une grande insulte à notre pays."
Donald Trump répète très souvent que nul ne mérite plus que lui d'être distingué par le comité Nobel. Il se vante en particulier d'avoir mis fin à sept guerres depuis son retour au pouvoir, même si son intervention a été minimale, voire inexistante dans certains conflits qu'il évoque. Mardi, il a estimé que la liste pourrait s'allonger, si le plan de paix qu'il vient de proposer pour Gaza était mis en œuvre. Si le conflit dans le territoire palestinien prend fin "cela fait plus de huit guerres" arrêtées, a-t-il assuré, en ajoutant : "Je m'en compterai deux ou trois de plus pour celle-là."
"C'est totalement impensable"
Les chances du président américain de recevoir cette année le prix Nobel de la paix sont jugées quasiment nulles par les observateurs. "C'est totalement impensable" car le président américain "est à bien des égards à l'opposé des idéaux que représente le prix Nobel", estime notamment Oeivind Stenersen, un historien spécialiste du sujet interrogé par l'AFP. Il souligne que le Prix défend la coopération internationale au travers d'organisations telles que l'ONU, que Donald Trump a violemment attaquée la semaine dernière devant l'Assemblée générale des Nations unies.
Cela n'a pas empêché un certain nombre de gouvernements d'annoncer publiquement qu'ils nominaient le président américain, que l'on sait sensible à de telles initiatives flatteuses. C'est le cas pour le Cambodge, Israël ou encore le Pakistan. Des milliers, voire des dizaines de milliers de personnes peuvent proposer un nom au comité Nobel : parlementaires et ministres, certains professeurs d'université, membres du comité eux-mêmes, anciens lauréats... Le Nobel de la paix sera annoncé le 10 octobre.
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