La Syrie annonce avoir arrêté un cousin du dictateur déchu Bachar al-Assad dans une "embuscade"

Wassim al-Assad est "considéré comme l'un des trafiquants de drogue les plus notoires et impliqué dans plusieurs crimes sous l'ancien régime", affirme le ministère de l'Intérieur syrien, sans donner plus de détails sur les accusations portées contre lui.

franceinfo avec AFP

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Publié le 21/06/2025 16:00 Mis à jour le 21/06/2025 16:39

Temps de lecture : 1min

Wassim al-Assad, cousin du dictateur syrien renversé Bachar al-Assad, après son arrestation par les nouvelles autorités syriennes, le 21 juin 2025. (SYRIAN INTERIOR MINISTRY TELEGRAM / AFP)

C'est la première figure importante de la famille Assad à être arrêtée depuis la chute du régime. Un cousin du président renversé Bachar al-Assad et figure notoire du pays, Wassim al-Assad, a été arrêté par les nouvelles autorités syriennes, a annoncé le ministère de l'Intérieur syrien, samedi 21 juin.

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Dans un communiqué publié sur Telegram, le ministère de l'Intérieur a indiqué que les services de renseignement et d'autres autorités étaient parvenus à "attirer le criminel Wassim al-Assad" dans le cadre d'"une embuscade soigneusement préparée qui a permis son arrestation". Il est "considéré comme l'un des trafiquants de drogue les plus notoires et impliqué dans plusieurs crimes sous l'ancien régime", poursuit le texte, sans donner plus de détails sur les accusations portées contre lui.

Wassim al-Assad n'occupait pas de fonctions officielles importantes, mais il est sous sanctions du département du Trésor américain depuis 2023 pour avoir dirigé une unité paramilitaire. Le Trésor américain ajoute qu'il était "une figure clé du réseau régional de trafic de drogue".

Depuis leur arrivée au pouvoir, les nouvelles autorités ont annoncé plusieurs arrestations de responsables de la sécurité de l'ère du dictateur Bachar al-Assad, qui a fui en Russie en décembre 2024 avec un cercle restreint de fidèles. Elles se sont engagées à mettre en place une justice transitionnelle, mais des exécutions sommaires ont régulièrement lieu, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, une ONG.

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