"Je me réjouis de la trêve et de la paix" : Israéliens et Gazaouis célèbrent l'entrée en vigueur de la première phase du plan de paix

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min - vidéo : 2min
Article rédigé par France 2 - A. Miguet, C. Duval, A.-F. Lespiaut, N. Halahmi, N. Bouzobza. Édité par l'agence 6Medias
France Télévisions

L'accord de paix avec le Hamas a été ratifié avec le gouvernement israélien. Un premier pas vers la fin de la guerre. Israël a annoncé un cessez-le-feu à Gaza, qui a débuté, sous surveillance des États-Unis. Le retrait des troupes a également commencé.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


Dans la poussière au petit matin, des chars israéliens commencent leur retrait partiel avec un message de leur commandement : "Depuis le 7 octobre 2023, vous avez agi avec dévouement dans chacune de vos missions". Les forces armées de l'État hébreu quittent certaines zones qu'elles occupaient, de la ville de Gaza ou de Khan Younès, ville du sud de l'enclave, à la faveur du cessez-le-feu, entrée en vigueur à 11 h ce vendredi 10 octobre. Car c'est dans la nuit du 9 au 10 octobre que le gouvernement israélien a finalement approuvé la première phase de l'accord de paix. Benyamin Nétanyahou, entouré de l'émissaire américain Steve Witkoff et du gendre de Donald Trump, Jared Kushner, une photo de famille qui en dit long sur l'influence américaine."Nous n'aurions pas pu y parvenir sans l'aide extraordinaire du président Trump et de son équipe", a assuré le Premier ministre américain.

Sur la place des otages à Tel-Aviv, c'est aussi le président Trump que l'on célèbre. "Merci président Trump pour la libération de nos frères et sœurs otages", témoigne une manifestante. "Pour tout le monde ici, c'est l'Américain qui a poussé Benyamin Nétanyahou à mettre fin à la guerre pour la libération des 48 otages", confie un homme.

"On retourne chez nous chargés de blessures"

Dans la bande de Gaza, ce matin, ils sont des milliers à emprunter cette route côtière pour retourner chez eux. Dans la ville détruite de Khan Younès, des habitants déplacés depuis deux ans de guerre retrouvent leur quartier ou leur immeuble en ruine. "Malgré les destructions, le siège et la douleur, on retourne chez nous chargés de blessures et de chagrin", explique un père de famille gazaoui. "Je me réjouis de la trêve et de la paix. Même si mon fils et ma fille ont été tués, et que je les pleure profondément, mais la trêve apporte aussi de la joie", confie une mère, arpentant les décombres.

Une trêve qui devrait conduire à la libération des otages d'ici lundi, en échange de 2000 prisonniers palestiniens, viendra ensuite l'autre phase de l'accord de paix et le début de la reconstruction à Gaza sans le Hamas.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.