Cessez-le-feu à Gaza : une joie partagée par les deux camps
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Ce jeudi 9 octobre, Israël et le Hamas sont parvenus à un accord de cessez-le-feu et de libération des otages. À Gaza comme en Israël, les habitants se réjouissent d'entrevoir la fin du conflit.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder dans son intégralité.
La joie le 9 octobre dans la bande de Gaza de ses habitants et en Israël, la même liesse sur la place des otages après l'annonce d'un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. L'émotion, surtout, de Dani Miran. Son fils est otage depuis les massacres du 7-octobre. "C'est incroyable. Je suis au ciel. C'est comme si je planais. Mon fils revient dans deux ou trois jours. C'est un sentiment incroyable. Ça va arriver", confie-t-il.
Une vingtaine d'otages encore vivants doit être libérée. Les dépouilles de ceux décédés doivent être rendues selon un accord obtenu sous la pression extrême des États-Unis. Donald Trump s'en est soigneusement réservé l'annonce. En pleine réunion télévisée la nuit du 8 au 9 octobre, il reçoit une note lui demandant une validation. Il interrompt la réunion pour publier un message sur son réseau Truth Social : "Je suis ravi d'annoncer qu'Israël et le Hamas ont tous deux signé la première phase de notre plan de paix. Cela signifie que tous les otages seront libérés prochainement et qu'Israël retirera ses soldats jusqu'à la ligne convenue." Juste après, il échange au téléphone avec des familles américaines d'otages.
Entre espoir et prudence à Gaza
Au même moment, dans la bande de Gaza, c'est demain. Les habitants n’arrivent pas à y croire. "Bien sûr que l'on ressent de la joie. Nous sommes dans cette guerre et dans cette souffrance depuis deux ans", confie un Palestinien.
Dans la matinée du 9 octobre, encore des bombardements israéliens sur Gaza, moins nombreux que les jours précédents. Un habitant raconte à notre équipe qu'il n'ose croire à un cessez-le-feu : "Nous ne serons pas optimistes tant que nous n'aurons pas vu d'application sur le terrain, parce qu'il y a eu des négociations auparavant, on y croyait et après ça a été un échec."
L'armée israélienne, sur des images, semble faire des préparatifs au terme de l'accord. Elle doit se retirer d'une zone définie dans un premier temps. Près de 2 000 prisonniers palestiniens doivent être libérés. Israël a signé cet accord, mais il n'entrera en vigueur qu'après la validation du gouvernement.
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