Glyphosate : le groupe Bayer augmente ses provisions pour faire face aux litiges judiciaires liés à l'herbicide aux Etats-Unis
Le groupe allemand a par ailleurs annoncé la conclusion d'un accord important avec un cabinet de plaignants, réduisant le nombre de dossiers non réglés à 61 000, sur un total initial de 192 000 réclamations outre-Atlantique.
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Face aux nombreux litiges judiciaires concernant le glyphosate aux États-Unis, Bayer se prépare à sortir le chéquier. Le géant allemand de la chimie et de la pharmacie, propriétaire de la filiale Monsanto qui produit l'herbicide décrié, a annoncé jeudi 31 juillet une nouvelle provision de 1,2 milliard d'euros. Cette rallonge porte l'enveloppe destinée aux seuls contentieux américains à un total de 1,7 milliard d'euros, a précisé Bayer dans un communiqué.
Malgré ce fardeau judiciaire, le groupe de Leverkusen a relevé légèrement ses prévisions annuelles de résultats, en raison de performances meilleures que prévu dans sa division pharmaceutique.
Dans ce communiqué, Bayer a par ailleurs annoncé la conclusion d'un accord important avec un cabinet de plaignants, réduisant le nombre de dossiers non réglés à 61 000, sur un total initial de 192 000 réclamations outre-Atlantique.
Dix milliards de dollars depuis 2018
Depuis le rachat du groupe américain Monsanto en 2018, Bayer a déjà déboursé plus de 10 milliards de dollars pour régler des litiges liés au glyphosate, accusé d'être cancérigène, ce que Bayer conteste. Après la publication d'une étude d'une ampleur sans précédent montrant un lien entre l'apparition de cancers chez des souris exposées à cet herbicide, plusieurs ONG environnementales européennes ont appelé, mi-juin, à son interdiction.
Jeudi, la justice française a jugé irrecevable la demande des parents de Théo Grataloup, 18 ans, de lier ses malformations congénitales à l'exposition de sa mère au glyphosate quand elle était enceinte.
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