Suppression des ZFE : la mairie de Paris s'insurge de la décision de l'Assemblée nationale et demande leur rétablissement

"Les ZFE sont un outil indispensable pour protéger la santé publique et répondre à l'urgence climatique", plaide la municipalité de la capitale.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des voitures circulent devant la tour Eiffel, à Paris, le 5 novembre 2024. (LP/ AURELIE AUDUREAU / MAXPPP)
Des voitures circulent devant la tour Eiffel, à Paris, le 5 novembre 2024. (LP/ AURELIE AUDUREAU / MAXPPP)

La ville de Paris a demandé, jeudi 29 mai, au gouvernement et au Parlement de "rétablir" les zones à faibles émissions (ZFE), une "mesure essentielle" qui restreint la circulation des véhicules les plus polluants dans les grandes agglomérations et dont la suppression a été actée mercredi par les députés. "Alors que la pollution de l'air cause plus de 8 000 décès prématurés chaque année en Ile-de-France, les ZFE sont un outil indispensable pour protéger la santé publique et répondre à l'urgence climatique", a souligné la ville, appelant "à rétablir cette mesure essentielle".

Saisie du projet de loi de "simplification", l'Assemblée nationale a approuvé mercredi la suppression de ces zones, initiées en 2019 pour limiter les émissions de particules fines, et excluant de leur périmètre certains véhicules très anciens et polluants, identifiés par les vignettes Crit'Air 3 ou plus selon les villes.

"Supprimer les ZFE, c'est renier des années d'efforts, fragiliser les villes engagées et envoyer un signal de recul inacceptable", a dénoncé la mairie de Paris. "Ce recul fait suite à une longue série de reculs très préoccupants pour la santé de la population et notre environnement", a-t-elle ajouté, rappelant que la politique "de réduction de la voiture" à Paris avait permis de diviser "par deux la pollution en vingt ans".

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