Transport sanitaire : les taxis appellent à une grève nationale lundi, une opération escargot prévue à Paris
La mobilisation "pourra être reconduite ou adaptée" en fonction "de l'évolution des discussions avec les pouvoirs publics", prévient la Fédération nationale du Taxi.
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Les taxis seront en grève, lundi 19 mai, pour protester contre le modèle de tarification du transport de malades décidé par l'Assurance maladie, a appris l'Agence Radio France, samedi, auprès de la Fédération nationale du Taxi (FNDT). Ils dénoncent également "l'impunité dont bénéficient", selon eux, "les plateformes numériques de VTC".
Des manifestations auront lieu dans plusieurs départements, une opération escargot est prévue à Paris et une journée blanche des transports médicaux sera organisée. La mobilisation des taxis débute lundi et "pourra être reconduite ou adaptée" en fonction "de l'évolution des discussions avec les pouvoirs publics", prévient la FNDT sur son site internet. À Paris, le rassemblement est prévu à partir de 7h, boulevard Raspail.
Jeudi, l'Assurance maladie a présenté la nouvelle tarification qui va s'appliquer aux transports de malades en taxis conventionnés. Elle doit encore être approuvée par le gouvernement et entrera en vigueur le 1er octobre 2025.
"Un modèle de tarification qui va accentuer la carence d'offre de transport pour les malades"
L'Assurance maladie souhaite mieux contrôler la croissance de la dépense de transports sanitaires, qui s'est élevée à 6,74 milliards d'euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (+45% depuis 2019). Elle veut instaurer un modèle unique de tarification sur tout le territoire. Les taxis seront rémunérés sur la base d'un forfait de prise en charge de 13 euros (avec une majoration pour les départs et arrivées dans les grandes agglomérations) et d'une tarification kilométrique alignée sur le tarif fixé dans chaque département. Des suppléments ciblés seront possibles, par exemple pour le transport de personnes à mobilité réduite.
Selon la FNDT, l'Assurance maladie "impose" aux taxis "un modèle de tarification qui va accentuer la carence d'offre de transport pour les malades augmentant ainsi les inégalités territoriales". La fédération considère que l'Assurance maladie met "en difficulté financière le secteur et fait peser le poids de la désorganisation de l'administration sur des entreprises qui ne pourront plus assumer leur service auprès des patients".
Les taxis déplorent par ailleurs que les plateformes de VTC "continuent de transgresser les règles". Ces plateformes "encouragent leurs chauffeurs à enfreindre les réglementations, créent une confusion entre leur service et celui des taxis et optimisent fiscalement leurs activités en France, impactant le service public", écrit la fédération.
La FNDT demande au gouvernement "le gel immédiat de la convention nationale imposée unilatéralement par la Cnam, le maintien de la tarification au taximètre selon les arrêtés préfectoraux en vigueur, sans harmonisation imposée". La fédération souhaite également la désignation d'un "médiateur indépendant en concertation avec les fédérations" ainsi que la "mise en place de garanties concrètes pour faire respecter les règles du secteur".
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