Ligue des champions : trois favoris, des clubs revanchards... Tour d'horizon des favoris au sacre européen

Qui succédera au PSG, premier club français sacré champion d'Europe depuis l'OM en 1993 ? Comme l'an passé, ils seront 36 sur la ligne de départ de la phase de la ligue, nouvelle mouture de la compétition en place depuis l'année dernière. Les petits nouveaux comme Pafos, Bodo Glimt, l'Union Saint-Gilloise ou le Kairat Almaty tenteront avant tout d'exister. En haut du tableau, neuf formations semblent avoir plus d'arguments que les autres pour prétendre à la victoire finale.

Les favoris : le PSG, le Barça et Liverpool

Une année à cinq titres (Trophée des champions, L1, Coupe de France, Ligue des champions et Supercoupe d'Europe), finaliste de la première Coupe du monde des clubs, le PSG a le palmarès pour faire partie des prétendants à sa propre succession. Mais avec la pression sur le tenant du titre, et surtout en sachant que, hormis le Real Madrid, pas une équipe n'a réussi à conserver sa couronne dans l'histoire depuis que la C1 s'est transformée en Ligue des champions, en 1992-1993, les hommes de Luis Enrique ont du pain sur la planche.

Le FC Barcelone s'impose également parmi les sérieux candidats au succès final. Avec une formation rajeunie et menée par le très talentueux Lamine Yamal, seul à (un peu) concurrencer Ousmane Dembélé dans la course au Ballon d'Or, les Catalans ont beaucoup appris la saison passée. Champions d'Espagne devant le Real Madrid, les hommes de Hansi Flick ont payé le prix fort pour apprendre en s'inclinant au terme de deux matchs complètement fous contre l'Inter Milan en demi-finales de la C1.

Enfin, Liverpool, auteur de la meilleure performance lors de la phase de ligue de la saison précédente (sept victoires pour une défaite), a aussi l'ambition de voir plus loin que la première phase. Le champion d'Angleterre, éliminé en 8es de finale aux tirs au but par le PSG à Anfield la saison passée, a recruté comme rarement pour rester maître outre-Manche et soulever une nouvelle fois ce trophée européen, que les Reds ont gagné pour la sixième et dernière fois en 2019.

Les revanchards : le Real Madrid, Manchester City et l'Inter

Remporter la Supercoupe de l'UEFA, s'arrêter en quarts de finale de la Ligue des champions et finir deuxième de la Liga, n'en déplaise à Kylian Mbappé, cela n'est pas à la hauteur du Real Madrid. Surtout lorsqu'on termine la saison sur une humiliante défaite (4-0) contre le PSG au Mondial des clubs. Avec désormais Xabi Alonso à leur tête, les Merengues ont à cœur de ne pas revivre une deuxième saison décevante.

C'est aussi le cas de Manchester City. Vainqueure de la C1 en 2023 pour la première fois de son histoire, l'équipe de Pep Guardiola est tombée de haut, en frôlant l'élimination dès la phase de ligue, ne récupérant son billet pour le barrage que lors de la dernière journée, avant d'en être sortie par le Real Madrid. Troisièmes de Premier League, finalistes de la Cup, les Citizens doivent reconstruire, cette année, après le départ de leurs anciens cadres (De Bruyne, Gundogan, Ederson, Grealish, Walker). 

Et que dire de l'Inter, à la fois si proche et si loin de soulever le trophée fin mai. La défaite 5-0 contre le PSG a ébranlé l'institution. Simone Inzaghi est parti dans la foulée et les Nerazzurri ont démarré un nouveau cycle sous les ordres de Christian Chivu. Ces derniers partent d'un peu plus loin, même s'ils ont conservé l'ossature de l'équipe. Ils seront forcément surveillés.

Les outsiders : Arsenal, le Bayern Munich et Chelsea

Il y a enfin la catégorie des grands d'Europe qui avancent avec un peu moins d'attentes que les autres, mais avec la force de frappe suffisante pour viser très haut. Après avoir atteint les demi-finales au printemps et s'être considérablement renforcé au mercato, Arsenal fait partie de cette caste. Le club londonien ne cesse de se solidifier année après année et a franchi un cap la saison passée en évinçant le Real Madrid.

Attention au Bayern Munich, qui fait toujours partie du gratin européen. Sous les ordres de Vincent Kompany, le club allemand grandit petit à petit. Harry Kane et Michael Olise sont toujours là. Luis Diaz est arrivé et Jonathan Tah est arrivé en défense. L'équipe s'est un peu renforcée. Elle se hisse au minimum en quarts de finale depuis 2020 et n'a aucune raison de ne pas y arriver cette année.

Enfin, Chelsea peut être la bonne surprise de cette édition de C1 après deux années d'absence et un passage en C4 sous forme de purgatoire (titré au printemps). Après une phase de recrutement intensif, les Blues ont peiné à se stabiliser. C'est maintenant le cas avec Enzo Maresca. L'équipe londonienne a remporté le Mondial des clubs en faisant une très bonne impression et peut s'appuyer sur la grande profondeur de son effectif.