Qualifications Mondial 2026 : pourquoi la réception de l’Islande pourrait être un match piège pour l’équipe de France
Vainqueurs de l'Ukraine en Pologne vendredi, les Bleus reçoivent, mardi, l'Islande pour leur deuxième match de qualifications à la Coupe du monde 2026.
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Qualifications à la Coupe du monde, acte II. L'équipe de France de football reçoit l'Islande, mardi 9 septembre, lors de la deuxième journée. Les Bleus, qui se sont imposés (2-0) face à l'Ukraine en Pologne lors de la première journée, vont retrouver à cette occasion le Parc des Princes, un an après leur dernier match, une défaite face à l'Italie (1-3). Sans Ousmane Dembélé et Désiré Doué, Didier Deschamps va devoir s'adapter à une équipe qui viendra sans complexe. Voici pourquoi.
Parce que le plus dur n’est pas encore fait après la victoire face à l’Ukraine
Une victoire nette, et plutôt convaincante, pour débuter face à l'Ukraine (2-0). Vendredi, les Bleus version 2025-2026 ont montré un visage offensif intéressant en Pologne, autour d'un Kylian Mbappé buteur et d'un Michael Olise à la baguette. Une partition qui a convaincu Didier Deschamps. "On a eu cette capacité à les mettre sous pression et à récupérer des ballons hauts, et même à récupérer les ballons qu'on venait de perdre. C'est intéressant", avait observé le sélectionneur en conférence de presse.
Un succès à l'extérieur face à l'autre favori du groupe : les Bleus peuvent être tentés de penser qu'ils ont fait le plus dur en vue d'une qualification. Mais avec un groupe de seulement quatre équipes (avec l'Azerbaïdjan), les faux pas sont presque interdits dans ces qualifications, même pour les Bleus. Car seul le premier de chaque groupe sera directement qualifié. Les deuxièmes de groupe devront passer par d'angoissants barrages, ce qui ferait désordre pour le finaliste en titre.
Parce que l’Islande reste toujours difficile à manœuvrer
On n'ira pas jusqu'à dire que l'Islande, 74e nation au classement mondial derrière le Cap-Vert ou le Honduras, représente un danger colossal sur la route de la France, 3e au classement Fifa. Les Bleus n'ont jamais perdu face aux coéquipiers du Lillois Hakon Haraldsson depuis le premier match en 1957.
Mais les Islandais avaient posé des problèmes aux Bleus lors du dernier match en 2019 (victoire 1-0) et ils restent sur un 5-0 lors de la première journée face à l'Azerbaïdjan. "Ils ont une dominance athlétique qui leur permet d’être très efficaces sur le jeu arrêté. Ils ont de bons joueurs qui jouent dans de bons clubs européens, il faut respecter cette équipe. Ce sera une belle bataille à livrer demain", a assuré Didier Deschamps à la veille du match.
Mais les "Strákarnir okkar" ("Nos garçons") ont aussi perdu contre l'Irlande du Nord en juin (1-0) et deux fois face au Kosovo en barrages de Ligue des nations, en mars (2-1, 3-1). La vigilance sera de mise, mais les Bleus ont évidemment les armes. "On sait que ça va être un match compliqué, on ne sait pas quel plan de jeu ils vont avoir même si on a une petite idée. Mais on sait que si on joue à notre niveau, on devrait pouvoir gagner ce match", a rassuré Aurélien Tchouameni.
Parce que les Bleus pourraient être tentés de jouer à l’économie en raison des blessures
William Saliba et Rayan Cherki forfaits avant même le début des qualifications, Ousmane Dembélé et Désiré Doué désormais sur la touche plusieurs semaines. Après une saison à rallonge, avec pour certains la Coupe du monde des clubs jusqu'à mi-juillet, les joueurs sont fragilisés. Didier Deschamps doit s'adapter, et a annoncé des changements "probables" dans la composition de mardi.
Verra-t-on par exemple Bradley Barcola, alors que le PSG a tancé le protocole médical des Bleus après les blessures de deux Parisiens ? "Le PSG n’est pas notre adversaire, les clubs ne l’ont jamais été. Il y a des intérêts qui divergent, mais je prends toujours en compte les éléments qu’on a et le ressenti des joueurs. C'est ma responsabilité, c'est moi qui fais les choix", a assumé le sélectionneur lundi. En cas de scénario favorable, la tentation de ménager les joueurs clés pourrait se présenter. Reste à le faire au bon moment pour s'éviter une mauvaise surprise et se dégager largement la voie vers le Mondial en Amérique du nord.
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