Blessures de Dembélé et Doué, composition, Michael Olise... Ce qu'il faut retenir de la conférence de presse de Didier Deschamps avant l'Islande
Le sélectionneur était en conférence de presse à la veille de la réception de l'Islande au Parc des Princes, mardi.
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Après la victoire face à l'Ukraine vendredi en Pologne, les Bleus vont aborder le deuxième match de qualifications pour la Coupe du monde 2026, mardi 9 septembre, face à l'Islande, au Parc des Princes. A la veille de ce rendez-vous, le sélectionneur Didier Deschamps était en conférence de presse, alors qu'un début de polémique est né ce week-end entre l'équipe de France et le PSG à la suite des sorties sur blessure des deux Parisiens Ousmane Dembélé et Désiré Doué.
Sur l'imbroglio avec le PSG quant aux blessures de Dembélé et Doué
Ousmane Dembélé et Désiré Doué sont tous les deux sortis sur blessure face l'Ukraine vendredi, et leur indisponibilité se compte en semaines. Un contretemps qui a provoqué l'agacement du PSG, qui a adressé un courrier à la FFF, déplorant que les recommandations médicales "n'aient pas été prises en compte par le staff médical de l'équipe de France" .
Le sélectionneur a rapidement évacué le sujet : "On a fait les choses de manière très progressive, comme on le fait avec tous les joueurs en tenant compte pour chacun du ressenti, c'est important aussi. Malheureusement c'est arrivé et ça concerne deux joueurs du PSG. Le PSG n'est pas notre adversaire, les clubs ne l'ont jamais été, même si les intérêts peuvent diverger. Notre seul adversaire c'est l'Islande, et c'est demain."
Alors que le PSG souhaite également la mise en place d'un "nouveau protocole médical", le sélectionneur a défendu son staff lundi. "On fait les choses de manière consciencieuse, systématiquement, avec des échanges. Il y a un protocole, tous les joueurs sont censés venir acter leur blessure à Clairefontaine, c'est comme ça", a conclu Didier Deschamps.
Sur le match face à l'Islande
Plus heureux de répondre aux questions sur le prochain adversaire des Bleus, contre qui Didier Deschamps a annoncé que des changements seraient "probables", le sélectionneur a détaillé les évolutions qu'a connues la sélection scandinave, contre qui la France n'a jamais perdu. "Cette équipe a évolué, elle a un jeu beaucoup moins direct. Les joueurs ont des automatismes sur leurs sorties de balle, même s'ils ont perdu un joueur important au premier match (Albert Gudmundsson). Ils ont une dominance athlétique qui leur permet d'être très efficaces sur le jeu arrêté", a dévoilé Didier Deschamps.
La France, qui reste sur une courte victoire 1-0 lors du dernier match, en éliminatoires de l'Euro 2020, se souvient plus du quart de finale de l'Euro 2016, où les Bleus s'étaient sortis du piège (5-2) avant de rallier la finale. "Ils ont de bons joueurs qui jouent dans de bons clubs européens, il faut respecter cette équipe. Il y aura une belle bataille à livrer demain", a poursuivi le sélectionneur, qui a notamment mentionné le joueur de Lille, Hakon Haraldsson.
Sur le rôle important de Michael Olise
Auteur de l'ouverture du score après 10 minutes face à l'Ukraine, Michael Olise a encore rayonné au poste de numéro 10 dans le 4-2-3-1 testé par Didier Deschamps depuis que le joueur du Bayern Munich est en équipe de France. "C'est un joueur offensif, créatif, qui peut alterner : dans son club, il joue aux deux postes, côté droit et en numéro 10. Au cœur du jeu, il est intéressant car il met beaucoup de liant, il a une touche technique où il est capable de trouver les attaquants devant lui et d'être lui-même à la finition comme vendredi", s'est félicité le sélectionneur.
Il est également revenu sur la personnalité du joueur de 23 ans, né à Londres et au caractère discret. Ce qui n'a pas empêché son intégration expresse au sein du groupe France. "Vous n'allez pas l'entendre rigoler ou parler fort. Il a son caractère discret mais il parle avec tout le monde. Au début, il est arrivé plus sur la pointe des pieds, comme la grande majorité, mais ensuite il s'est fondu dans le groupe. Il est réservé, ça met aussi un équilibre avec certains qui sont plus exubérants", a conclu en souriant Didier Deschamps.
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