Les quatre dernières étapes de la Vuelta 2026 déjà compromises par le refus des autorités des îles Canaries d'accueillir l'équipe Israel-Premier Tech

Alors que le parcours de certaines étapes de la Vuelta 2025 a déjà été modifié en raison de manifestations pro-palestiniennes, la prochaine édition du Tour d'Espagne pourrait aussi connaître des changements.

Article rédigé par Hortense Leblanc
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
Le peloton de la Vuelta 2025 face aux manifestants palestiniens au départ de la 17e étape au Barco de Valdeorras, le 10 septembre 2025. (MIGUEL RIOPA / AFP)
Le peloton de la Vuelta 2025 face aux manifestants palestiniens au départ de la 17e étape au Barco de Valdeorras, le 10 septembre 2025. (MIGUEL RIOPA / AFP)

Après une édition 2025 marquée par de nombreuses manifestations pro-palestiniennes, la Vuelta 2026 serait-elle déjà sous la menace d'un changement de parcours ? Les quatre dernières étapes du prochain Tour d'Espagne doivent se tenir aux îles Canaries, mais Antonio Morales, président du Conseil de Grande Canarie, s'est dit opposé à accueillir la course cycliste si l'équipe Israel-Premier Tech y participe, dans une interview donnée à Radio Marca [entretien en espagnol], lundi 15 septembre. 

"Ce serait important pour Gran Canaria et tout l'archipel (d'accueillir la Vuelta), mais pas dans ces conditions. Nous ne serions pas disposés à le faire", a-t-il affirmé. Selon Antonio Morales, cette décision n'est pas définitive, mais le président du Conseil de Grande Canarie est dans l'attente "que les organisations internationales prennent les décisions qui s'imposent". L'UCI (Union Cycliste Internationale) est la seule habilitée à décider de l'exclusion d'un coureur ou d'une équipe.

"Israël commet un génocide. Nous ne pouvons accepter d'être complices de ce blanchiment d'Israël", a ajouté Antonio Morales, en insistant sur la proximité entre Sylvan Adams, le propriétaire de l'équipe, et Benyamin Netanyahou, le chef d'Etat israélien

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