Manifestations propalestiniennes sur la Vuelta : "Un phénomène complètement nouveau", estime Christian Prudhomme, patron du Tour de France

La Grande Boucle 2026 doit s'élancer de Barcelone, le 4 juillet prochain.

franceinfo: sport avec AFP

France Télévisions - Rédaction Sport

Publié le 16/09/2025 21:03

Temps de lecture : 2min

Christian Prudhomme lors de la 9e étape du 112e Tour de France, le 13 juillet 2025, entre Chinon et Châteauroux. (AFP)

Alors que des manifestations propalestiniennes ont marqué l'édition 2025 de la Vuelta, Christian Prudhomme, directeur du Tour de France, a réagi, mardi 16 septembre. "On est dans un phénomène complètement nouveau", a-t-il estimé à propos de ces manifestations qui ont entraîné à plusieurs reprises des perturbations sur les étapes, dont l'arrivée à Madrid, arrêtée à plus de 50 kilomètres de la ligne. Des milliers de manifestants y ont protesté contre le "génocide sioniste" à Gaza et la participation à l'épreuve de l'équipe Israel Premier Tech.

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"Les courses cyclistes sur route, elles sont soumises aux soubresauts de la vie, d'une manière générale, depuis toujours", a estimé Christian Prudhomme, lors d'une table ronde à l'ambassade de France à Berlin, à l'occasion de la sortie d'un livre sur le Tour de France. "Le cyclisme sur route est dans la vie, il ressent plus qu'ailleurs dans un stade fermé ce qui se passe au quotidien. La force des épreuves d'ordinaire, c'est justement que les gens ne veulent pas qu'elles soient perturbées. Là, on est dans un phénomène complètement nouveau", a souligné Christian Prudhomme.

La mairie de Barcelone se positionne dans la lignée du gouvernement espagnol

Le directeur du Tour de France a rappelé que la Grande Boucle mobilise chaque année 28 000 policiers et gendarmes, alors que le Grand Départ du Tour de France 2026 doit être donné à Barcelone, avec les trois premières étapes sur le sol espagnol. Conseiller municipal aux Sports de Barcelone, David Escudé a, de son côté, déclaré espérer que l'équipe Israel Premier Tech ne soit pas au départ du Tour de France 2026.

"Nous voulons que les équipes qui courent sous le drapeau israélien, comme cela s'est produit avec la Russie, cessent de concourir sous ce drapeau. Il ne s'agit pas seulement du cyclisme, un sport populaire accessible gratuitement au public, mais il doit y avoir des restrictions dans toutes les épreuves internationales pour les équipes qui participent sous le drapeau israélien", a appelé David Escudé dans l'émission "Bon dia, Barcelona" de la radio Betevé, où il a également appelé le Comité olympique et les autres institutions sportives à "ne pas fermer les yeux". Il suit ainsi le chemin emprunté par le gouvernement espagnol, qui s'est plusieurs fois exprimé en faveur des manifestants, comme le Premier ministre, Pedro Sanchez, qui a confié son "admiration envers un peuple comme le peuple espagnol qui se mobilise pour des causes justes, comme celle de la Palestine".

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