"Dix-sept premiers narcotrafiquants" ont été transférés à la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil, annonce Gérald Darmanin

Le ministre de la Justice avait annoncé que 100 détenus allaient être transférés dans le Pas-de-Calais d'ici à fin juillet.

Article rédigé par franceinfo
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Le ministre de la Justice Gérald Darmanin, le 14 juillet 2025 sur la place de la Concorde à Paris. (MOHAMMED BADRA / EPA)
Le ministre de la Justice Gérald Darmanin, le 14 juillet 2025 sur la place de la Concorde à Paris. (MOHAMMED BADRA / EPA)

Les premiers détenus sont arrivés. "Les 17 premiers narcotrafiquants, parmi les plus dangereux de notre pays", ont été transférés à la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), annonce le ministre de la Justice Gérald Darmanin sur X le 22 juillet. Cette nouvelle prison doit accueillir 100 détenus particulièrement dangereux d'ici à la fin du mois de juillet, dont le narcotrafiquant Mohamed Amra. Qu'ils soient en détention provisoire ou condamnés, la loi prévoit qu'ils y soient affectés sur décision du garde des Sceaux, sous certaines conditions.

Les 17 prisonniers en question ont été transférés depuis la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne), le centre pénitentiaire de Fresnes (Val-de-Marne), le centre pénitentiaire de Paris-La Santé et depuis le centre pénitentiaire de Beauvais (Oise), a appris franceinfo d'une source proche du dossier. Après cette "première vague", d'autres arriveront de "la région marseillaise, la région grenobloise" et des Antilles, a annoncé un responsable syndical, David Lacroix, secrétaire local de FO Justice. Au 31 juillet, une soixantaine de détenus devraient être réunis, "et les derniers devraient arriver pour la mi-septembre", a ajouté le représentant devant la prison.

Dans son message, le ministre salue "un travail acharné de tout le ministère de la Justice, des valeureux agents pénitentiaires, des magistrats et des forces de l'ordre" et affirme que le transfert s'est déroulé "dans des conditions de sécurité hors normes". L'avocat d'un des détenus concernés par le transfert dénonçait sur franceinfo des moyens de recours "fictifs" : "Nous avons un ministre de la Justice qui n'a pas le droit d'intervenir dans les affaires internes et qui, tel un empereur, va avec un grand stylo signer des ordres de transfert", proteste l'avocat. Un second quartier de haute sécurité doit entrer en fonctions à la mi-octobre à la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne).

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