Lanceurs d'alertes : "519 sollicitations" du Défenseur des droits en 2024 contre "80 demandes" en 2016

Selon l'adjointe à la Défenseure des droits, référente lanceurs d’alerte, estime que ce chiffre s'explique grâce à une "meilleure connaissance du dispositif".

Article rédigé par franceinfo
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Le siège du Défenseur des droits, à Paris. (VINCENT ISORE / MAXPPP)
Le siège du Défenseur des droits, à Paris. (VINCENT ISORE / MAXPPP)

franceinfo vous dévoilait, vendredi 21 mars, les craintes des lanceurs d'alerte, trois ans après l'adoption de la loi qui devait pourtant mieux les protéger. "519 lanceurs d'alerte ont sollicité" le Défenseur des droits en 2024 contre "60 à 80 demandes" en 2016, annonce Cécile Barrois de Sarigny, adjointe à la Défenseure des droits, référente lanceurs d’alerte, à l'occasion des trois ans, jour pour jour, de la loi Waserman, adoptée le 21 mars 2022 pour protéger les lanceurs d’alerte des représailles, des menaces ou des pressions lorsqu’ils signalent des faits graves. "Depuis l'entrée en vigueur de la loi Waserman, les chiffres ont vraiment augmenté. C'est énorme", ajoute Cécile Barrois de Sarigny.  

L'adjointe à la Défenseure des droits, référente lanceurs d’alerte, attribue cette hausse "à une meilleure connaissance par les réclamants du Défenseur des droits et de sa capacité à les accompagner à la fois pour lancer l'alerte" et "en cas de représailles, pour prévenir ou pour lutter contre les représailles". Selon elle, les lanceurs d'alertes ont également une "meilleure connaissance du dispositif".  

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