Un médecin mis en examen pour deux viols à quatorze ans d'intervalle dans l'Oise

Ce médecin du travail, âgé de 71 ans, exerce dans l'Oise. Les faits remontent à 2011 et juillet 2025.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une salle de consultation à Montbéliard (Doubs), le 20 mars 2025. (LIONEL VADAM  / MAXPPP)
Une salle de consultation à Montbéliard (Doubs), le 20 mars 2025. (LIONEL VADAM / MAXPPP)

Un médecin du travail de 71 ans, qui exerce dans l'Oise, a été mis en examen et placé en détention provisoire jeudi 7 août pour des viols commis sur deux patientes, a annoncé vendredi le procureur de Senlis. L'un remonterait à 2011 et le deuxième quatorze ans plus tard, au mois de juillet. De son côté, le médecin mis en cause, qui "exerce depuis plus de quarante ans", a contesté lors de sa garde à vue les faits qui lui sont reprochés dans ces deux affaires, précise le procureur.

Une femme de 40 ans a porté plainte après "un rendez-vous de médecine du travail" le 31 juillet, explique le procureur de Senlis, Loïc Abrial, dans un communiqué, confirmant une information du Parisien. "Elle accuse le praticien de lui avoir palpé les seins, d'avoir introduit des doigts dans son vagin et d'avoir tenté de faire de même dans son anus avant qu'elle ne parvienne à partir du cabinet", détaille le procureur.

Au cours de l'enquête, "diligentée en flagrance par le service local de police judiciaire du commissariat de Creil" après la plainte de cette patiente, "le parquet a ordonné la réouverture d'une précédente procédure de la gendarmerie de Crépy-en-Valois, classée sans suite en 2015 pour infraction insuffisamment caractérisée". Cette première plainte avait été déposée en 2013 par une femme de 42 ans, qui assurait "qu'au cours d'un examen dans le cadre de la médecine du travail fin 2011, le praticien lui avait introduit des doigts dans le vagin", a poursuivi Loïc Abrial. Le praticien a été mis en examen jeudi pour viol et agression sexuelle par une personne abusant de l'autorité que lui confère sa fonction. Ce crime est passible de vingt ans de réclusion criminelle, précise le magistrat.

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