Appel à témoignages Vous avez été victime de violences sexuelles de la part d'un praticien et avez dénoncé ces faits à l'Ordre des médecins ? Racontez-nous

L'institution ordinale peut être saisie par toute personne estimant qu'un praticien a manqué au code de déontologie de la profession.

franceinfo

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Publié le 06/05/2025 12:47

Temps de lecture : 2min

Une salle de consultation à Montbéliard (Doubs), le 20 mars 2025. (LIONEL VADAM / MAXPPP)

Dans le huis clos d'un cabinet médical, d'un bloc opératoire ou d'une consultation à l'hôpital, de nombreuses affaires ont mis au jour des cas de viols et d'agressions sexuelles perpétrés par des médecins, ces dernières années. En 2014, le gynécologue spécialiste de la procréation médicalement assistée André Hazout a été condamné à huit ans de prison pour des viols et des agressions sexuelles commises sur six patientes. Plus récemment, début avril, le psychiatre Marc Adida a été condamné à 12 ans de réclusion et une interdiction définitive d'exercer pour avoir violé trois de ses patientes.

Quand un médecin commet ce type d'infractions, plusieurs options s'offrent aux patients. Si les violences ont été commises à l'hôpital, ils peuvent alerter la direction. Dans le cadre d'un cabinet médical, les personnes qui se disent victimes de ces agissements peuvent porter plainte dans un commissariat ou une gendarmerie. Une troisième alternative, moins connue du grand public, est d'écrire à l'Ordre des médecins, notamment chargé de s'assurer du respect du code de déontologie de la profession. Si l'instance estime que les faits sont avérés et suffisamment graves pour être sanctionnés, elle peut prendre des mesures à l'encontre du praticien, allant du blâme à l'interdiction définitive d'exercer.

Avez-vous été victime de violences sexistes ou sexuelles de la part d'un médecin ? Avez-vous saisi l'Ordre des médecins ? Des sanctions ont-elles été prises à l'encontre du praticien incriminé ? Franceinfo souhaite donner la parole à des patients qui ont saisi cette institution après avoir été victimes de violences dans le cadre de soins.

Si vous le souhaitez, vous pouvez répondre à nos questions dans le formulaire ci-dessus. Vos réponses seront consultées dans les prochains jours. Elles resteront confidentielles et aucune publication vous concernant n'interviendra sans votre accord. L'anonymat est aussi possible. Les témoignages ayant retenu notre attention donneront lieu à une prise de contact directe.