Fin de vie : les députés approuvent la procédure pour demander une aide à mourir
Une personne demandant à accéder à une aide à mourir devra le faire auprès d'un médecin "qui n'est ni son parent, ni son allié, ni son conjoint, ni son concubin, ni le partenaire auquel elle est liée par un pacte civil de solidarité, ni son ayant droit."
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Les députés ont adopté, mercredi 21 mai, les modalités selon lesquelles une personne pourra demander une aide à mourir à un médecin, lors de l'examen marathon du texte portant sur ce nouveau droit, très débattu. Selon la proposition de loi, une personne demandant à accéder à une aide à mourir devra le faire auprès d'un médecin "qui n'est ni son parent, ni son allié, ni son conjoint, ni son concubin, ni le partenaire auquel elle est liée par un pacte civil de solidarité, ni son ayant droit."
Les députés ont par ailleurs souhaité préciser, en adoptant un amendement du gouvernement, que la demande faite par le patient au médecin soit exprimée "par écrit ou par tout autre mode d'expression adapté à ses capacités".
La rôle du psychiatre en question
La version initiale ne mentionnait qu'une "demande expresse", renvoyant le détail à un décret en Conseil d'Etat. Le texte prévoit qu'une même personne ne puisse pas présenter simultanément plusieurs demandes, et qu'une demande ne puisse pas être présentée "lors d'une téléconsultation". Un amendement de députés du groupe indépendant Liot a par ailleurs été adopté pour préciser que la demande pourra être recueillie au "domicile" ou "dans tout lieu où est prise en charge" la personne, si celle-ci ne peut se rendre chez son médecin.
Le médecin devra informer la personne sur son état de santé, et qu'elle peut bénéficier de soins palliatifs. Le texte prévoit aussi que le médecin "propose à la personne et ses proches de les orienter vers un psychologue ou un psychiatre".
Des députés à droite ont tenté de rendre systématique la consultation d'un psychologue ou d'un psychiatre. "Parce qu'on peut avoir des troubles dépressifs, en particulier anxieux, qui peuvent (...) altérer le jugement", a fait valoir le député Philippe Juvin (Les Républicains). "C'est mettre sous tutelle le patient en réalité, et le mettre dans la main de la décision d'un psychiatre", a rétorqué la députée écologiste Sandrine Rousseau.
La ministre de la Santé Catherine Vautrin a souligné que le gouvernement porterai, dans la suite du texte, un amendement prévoyant que le médecin recueille l'avis d'un psychiatre "lorsqu'il a un doute sérieux sur le discernement de la personne".
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