Fin de vie : "La France peut être fière de ses parlementaires" et de leur "débat apaisé", estime Alain Claeys, co-rapporteur de la loi Claeys-Leonetti

La proposition de loi sur la création d'un droit à l'aide à mourir est soumise, mardi, au vote des députés. Alain Claeys "pense que le texte sera adopté à l'Assemblée nationale".

Article rédigé par franceinfo, avec ICI Poitou
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Le co-rapporteur de la loi Claeys-Leonetti, Alain Claeys, a assisté aux débats sur la nouvelle proposition de loi sur la fin de vie, le 12 mai, à l'Assemblée nationale. (LUDOVIC MARIN / AFP)
Le co-rapporteur de la loi Claeys-Leonetti, Alain Claeys, a assisté aux débats sur la nouvelle proposition de loi sur la fin de vie, le 12 mai, à l'Assemblée nationale. (LUDOVIC MARIN / AFP)

"La France peut être fière de ses parlementaires. Ça a été un débat apaisé et respectueux de l'autre", estime Alain Claeys, co-rapporteur de la loi Claeys-Leonetti sur la fin de vie de 2016, et membre du comité national consultatif d'éthique, sur ICI Poitou (ex-France Bleu), mardi 27 mai, alors que la proposition de loi sur la création d'un droit à l'aide à mourir sera soumise au vote des députés en fin d'après-midi.

"Les propositions que nous avons pu faire au Comité national d'éthique, pour faire progresser la loi de 2016, sont au rendez-vous et correspondent assez au projet de loi qu'avait souhaité le président de la République", se félicite Alain Claeys. Pour lui, qui a "assisté physiquement aux débats", il y a "deux mots-clefs" dans ce texte : "La solidarité, développer les soins palliatifs à travers une stratégie décennale" et "l'autonomie de la personne dans certaines conditions très encadrées, pour pouvoir obtenir l'aide à mourir".

Vers une adoption avant 2027 ?

Les garde-fous sur l’aide à mourir lui paraissent donc suffisants. "La ministre de la Santé, tout au long du débat, a pu recadrer, et à travers un travail d'amendement" a pu "définir les critères", rappelle-t-il. La clause de conscience pour les soignants prouve par ailleurs, selon Alain Claeys, que "cette loi ne se fait pas contre les soignants". Pour lui, "cette loi se fait pour les malades qui sont en grande situation de vulnérabilité, mais elle se fait avec les soignants".

Alain Claeys "pense que le texte sera aujourd'hui adopté à l'Assemblée nationale". Ensuite, il sera débattu en octobre au Sénat, puis reviendra à l'Assemblée nationale avant de repartir au Sénat. Alain Claeys espère donc que le texte "puisse être adopté avant 2027".

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