Rentrée scolaire : il manque "l'équivalent de 2 500 professeurs", selon Elisabeth Borne

"Il y a comme chaque année des heures d’enseignement qui ne sont pas couvertes. Cela représente 0,7% des heures d’enseignement", a chiffré la ministre de l'Education lundi, sur RTL, à l'occasion de la rentrée scolaire.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La ministre de l'Education nationale, Elisabeth Borne, le 27 août 2025 à Paris. (AMAURY CORNU / HANS LUCAS / AFP)
La ministre de l'Education nationale, Elisabeth Borne, le 27 août 2025 à Paris. (AMAURY CORNU / HANS LUCAS / AFP)

Une rentrée scolaire avec, déjà, quelques absences. La ministre de l'Education nationale, Elisabeth Borne, a admis, sur RTL, lundi 1er septembre, qu'il manquait "l'équivalent de 2 500 professeurs", principalement dans le secondaire. Un chiffre qui correspond au cumul des heures non pourvues dans le second degré. "Il y a comme chaque année des heures d’enseignement qui ne sont pas couvertes. Cela représente 0,7% des heures d’enseignement", a-t-elle chiffré.

"C'est moins que l'an dernier", car il y a "100 000 élèves de moins et autant de professeurs qu'à la rentrée 2024", selon la ministre. "On a 99,9% des postes qui sont bien pourvus dans le premier degré, quasiment pas de postes non pourvus dans le second degré", a-t-elle poursuivi.

"L'avenir de notre vie se joue à l'école"

Pour sa première et potentiellement dernière rentrée comme ministre de l'Education, Elisabeth Borne, s'est rendue dans une école élémentaire du 15e arrondissement de Paris. Alors que le vote de confiance à l'Assemblée le 8 septembre pourrait entraîner la chute du gouvernement, la ministre a estimé que face à la crise budgétaire, il fallait maintenir le financement de l'Education nationale : "L'avenir de notre vie se joue à l'école et je pense que cette priorité, elle s'impose."

Cette rentrée verra par ailleurs la mise en œuvre de plusieurs réformes, avec notamment le lancement d'une nouvelle épreuve de mathématiques au bac en première. Elisabeth Borne a par ailleurs annoncé à la dernière minute des modifications pour le contrôle continu au bac, pour lequel les notes de première et terminale ne compteront plus toutes.

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