Finistère : le diocèse de Quimper réagit aux témoignages d'anciens élèves dénonçant des violences physiques dans un collège catholique privé

Le diocèse réagit aux témoignages d'anciens élèves du collège Saint-Pierre du Relecq-Kerhuon, qui, en début de semaine, ont des violences physiques.

Article rédigé par franceinfo
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Joël accuse ses anciens professeurs de violences physiques lorsqu'il était scolarisé entre 1969 et 1972 au collège Saint-Pierre du Relecq-Kerhuon (Finistère). (SIMON CHENEAU / ICI BREIZH IZEL / RADIO FRANCE)
Joël accuse ses anciens professeurs de violences physiques lorsqu'il était scolarisé entre 1969 et 1972 au collège Saint-Pierre du Relecq-Kerhuon (Finistère). (SIMON CHENEAU / ICI BREIZH IZEL / RADIO FRANCE)

"Aucune époque, aucune autorité, aucune intention éducative ne saurait excuser ou justifier un tel acharnement sur des enfants", affirme le diocèse de Quimper et Léon (Finistère), dans un communiqué publié ce jeudi, et relayé par "ici Breizh Izel" (ex-France Bleu).

Le diocèse de Quimper et Léon réagit aux témoignages d'anciens élèves du collège catholique privé Saint-Pierre du Relecq-Kerhuon, paru en début de semaine. Ils font état de violences physiques de la part des enseignants, dans les années 1960-1970.

Une parole "essentielle"

Le diocèse de Quimper et Léon explique être "extrêmement choqué par la violence qui a été imposée à ces jeunes et par les méthodes employées dans cet établissement, totalement contraires aux valeurs de l’Église et de l’Enseignement catholique".

Il remercie ceux qui "ont eu le courage de briser le silence pour rétablir la vérité sur cette situation scandaleuse. Leur parole est essentielle pour que toutes les victimes de ces actes ignobles puissent trouver la reconnaissance qu’ils méritent".

Dans le sillage de l'affaire Notre-Dame-de-Bétharram, une soixantaine d'anciens élèves du collège privé Saint-Pierre du Relecq-Kerhuon préparent un signalement au procureur de la République de Quimper.

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