Commission d'enquête sur Bétharram : François Bayrou "y prendra toute sa part", assure Alain Esquerre, porte-parole des victimes

Mercredi 12 mars, cette commission d'enquête parlementaire a annoncé vouloir auditionner le Premier ministre, dans le cadre des violences à Notre-Dame-de-Bétharram.

Article rédigé par franceinfo
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Alain Esquerre, porte-parole des victimes des enseignants de l'établissement scolaire catholique Notre-Dame-de-Bétharram. (PHILIPPE LOPEZ / AFP)
Alain Esquerre, porte-parole des victimes des enseignants de l'établissement scolaire catholique Notre-Dame-de-Bétharram. (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

François Bayrou "prendra toute sa part" à la commission d'enquête parlementaire sur les violences en milieu scolaire, "parce qu'il a effectivement des choses à dire", a affirmé sur franceinfo Alain Esquerre, fondateur et porte-parole du collectif des victimes de violences au sein de l'établissement Notre-Dame-de-Bétharram (Pyrénées-Atlantiques), jeudi 13 mars. Cette commission d'enquête parlementaire, créée dans le sillage de l'affaire Bétharram, a indiqué mercredi vouloir "auditionner" le Premier ministre.

Mais Alain Esquerre se demande "pourquoi on parle déjà de cette audition du Premier ministre", alors que lui souhaiterait voir être auditionnées avant "les personnes qui étaient au contact des enfants à Bétharram". Il cite notamment "l'infirmière" de l'établissement, "les médecins", "les surveillants, une bonne dizaine, dont certains sont encore vivants" ou encore "les enseignants".

"Tous ces gens-là, on ne les entend pas alors qu'on voudrait entendre François Bayrou", s'étonne le porte-parole du collectif de Bétharram. "François Bayrou, c'est la dernière roue du carrosse", estime Alain Esquerre. "Si on fait le procès de François Bayrou, on a le droit de le faire, mais il faut y inclure tout le monde, c'est-à-dire tous les élus, y compris des élus de proximité."

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