Violences sexuelles : une école privée de Limoges mise en cause par deux anciens élèves, une enquête préliminaire ouverte
La cellule d'écoute du diocèse de Limoges a récemment recueilli le récit de deux anciens élèves, révèle "ici Limousin". Ils mettent en cause deux prêtres de la congrégation de Bétharram qui y ont officié il y a plusieurs décennies.
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Le parquet de Limoges annonce vendredi 14 mars l’ouverture d’une enquête préliminaire, révèle "ici Limousin" (ex-France Bleu), après les révélations de deux anciens élèves de l'école Ozanam à Limoges (Haute-Vienne). Scolarisés dans les années 1970, ils dénoncent des agressions sexuelles et mettent en cause des prêtres de la congrégation de Bétharram qui y ont officié. Cette congrégation était, à l’époque et durant des décennies, responsable de cette institution catholique de Limoges.
La cellule d'écoute du diocèse de Limoges a récemment reçu deux témoignages. Ces deux personnes sont d'anciens élèves de l'école Ozanam, où des membres de la congrégation des pères de Bétharram ont exercé. Les deux victimes font état d'abus sexuels dans des affaires distinctes. Selon leurs témoignages, ces agressions sexuelles se sont déroulées il y a de nombreuses années et ont été perpétrées par deux prêtres différents.
Enquête dans les archives pour identifier les auteurs
Il ne s'agit pas du père Henri Lamasse, encore vivant, ni du père Jean Tipy, ancien supérieur de Notre-Dame de Bétharram dont leurs présences à l’école Ozanam à Limoges entre les années 1960 et 2000 avaient déjà été repérées. Le père Jean Tipy avait été directeur du collège privé de Limoges. Selon les informations recueillies par "ici Limousin", le diocèse est actuellement en train d'explorer les archives pour identifier les auteurs de ces agressions sexuelles.
Le parquet de Limoges a reçu mardi un signalement de l’évêque de Limoges, Pierre-Antoine Bozo, lui-même alerté par la cellule d’écoute du diocèse. Même si les deux prêtres mis en cause sont décédés, la procureure de la République estime qu'il y a matière à s'interroger, indique "ici Limousin". Emilie Abrantes a donc chargé la police judiciaire de recueillir les plaintes des deux anciens élèves qui disent avoir subi des agressions sexuelles et des châtiments corporels. Il faut d'abord préciser la nature et la date des faits dénoncés, mais aussi rechercher d'éventuels autres victimes ou auteurs.
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