Affaire Bétharram : "Pas une seule fois de ma vie, je ne suis intervenu dans une affaire judiciaire", martèle François Bayrou

Le Premier ministre est convoqué le 14 mai par la commission d’enquête parlementaire sur les violences en milieu scolaire, devant laquelle un ex-gendarme l'a accusé de s'être immiscé dans une procédure visant un responsable de Bétharram.

Article rédigé par franceinfo
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Le Premier ministre, François Bayrou, le 11 avril 2025 à Coulommiers (Seine-et-Marne). (ALAIN JOCARD / AFP)
Le Premier ministre, François Bayrou, le 11 avril 2025 à Coulommiers (Seine-et-Marne). (ALAIN JOCARD / AFP)

François Bayrou persiste et signe. "Soyons absolument clairs, pas une seule fois de ma vie, de toute ma vie politique, je ne suis intervenu dans une affaire judiciaire", a assuré le Premier ministre, en déplacement à Coulommiers (Seine-et-Marne), vendredi 11 avril. Jeudi, le Premier ministre a appris sa convocation, le 14 mai prochain, par la commission d'enquête parlementaire sur les violences en milieu scolaire, lancée en réaction à l'affaire Bétharram.

"Je ne sais pas si le gendarme et le juge [qui ont été auditionnés par la commission] mentent, mais ils peuvent se tromper comme les autres", explique le Premier ministre, alors qu'Alain Hontangs, ex-gendarme impliqué dans une enquête sur des accusations de viol contre un dirigeant de l'établissement en 1998 a reparlé, jeudi, d'une "intervention" de François Bayrou dans le dossier.

"Et si quelqu'un peut venir me voir en disant 'vous êtes intervenu, j'y étais', à ce moment-là, qu'il vienne. Mais ce n'est pas ce que [le gendarme et le juge auditionnés] disent. Ils disent 'quelqu'un m'a dit que quelqu'un lui a dit que', ça n'a rien à voir", explique le Premier ministre.

"J'apporterai toutes les preuves qu'il faut, a enfin ajouté François Bayrou. D'abord, ce serait strictement interdit par la loi. Vous n'imaginez pas qu'un procureur général peut accepter une intervention d'un homme politique. Ceci est le contraire de la vérité".

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