: Vidéo "Une femme violée, c'est une femme cassée, c'est une femme éclatée", déclarait Gisèle Halimi à propos du viol
Son combat pour faire reconnaître le viol comme un crime avait conduit à une révision de la loi, le viol devenant un crime puni de 15 ans de prison. Voilà ce que l'avocate et co-fondatrice de "Choisir la cause des femmes" Gisèle Halimi disait à propos du viol en 1977.
"Nous n’avons jamais pensé que la prison pouvait être une bonne thérapeutique mais ce que nous trouvons suspect et inadmissible, c'est que la campagne se fasse contre l'emprisonnement des violeurs", fustige Gisèle Halimi.
Gisèle Halimi est une avocate, militante féministe et femme politique franco-tunisienne. Fondatrice de l'association "Choisir la cause des femmes", elle témoigne d'un courant du féminisme français marqué par la conviction que cette lutte émancipatrice ne peut se passer des hommes. Dans cette lignée, elle affirme en 1977 qu'il n'y a pas d'inconvénients à ce qu'un violeur bénéficie de liberté provisoire. En revanche, elle trouve inadmissible qu'une campagne aille à l'encontre de l'emprisonnement des violeurs. Selon l'avocate, cela véhicule un message dangereux : violer une femme ne serait pas grave au point de mettre des hommes en prison.
Une femme violée, c'est une femme cassée
Gisèle Halimi, de ses mots forts, rappelle qu'une femme violée est une femme qui ne s'en remettra jamais. "On entre dans une espèce de coma, en tout cas une partie d'elle-même entre dans une espèce de coma et elle survit je crois", soufflait la co-fondatrice de "Choisir la cause des femmes". Gisèle Halimi salue également le courage de ces femmes brisées qui se battent pour les autres femmes, pour qu'elles "ne passent pas par les épreuves qu'elles ont (ndlr : elles-mêmes) subies".
À regarder
-
Ils ont le droit à l’IA en classe
-
"Il y a un monde politique qui est devenu dingue. Il est temps que ça s’arrête. Ça va rendre fou tout le monde"
-
Emmanuel Macron : le président lâché par les siens
-
Sébastien Lecornu : "Les ministres (...) n'auront pas le droit à des indemnités"
-
7-octobre : la douleur des Israéliens
-
Élection presidentielle anticipée ? La réponse de B. Retailleau
-
Tirs de kalachnikov : la balle frôle la tête d'une fillette
-
La dépénalisation de l'homosexualité, l'autre combat de Robert Badinter
-
Des mineures pr*stituées issues de l’ASE
-
Mistral AI : la pépite française qui défie les géants de l'IA
-
Il part à la chasse aux polluants
-
Dissolution, cohabitation... 5 scénarios pour sortir de la crise politique
-
Goncourt des lycéens : et toi, tu lis quoi ?
-
Bernard Pivot à Robert Badinter : "Si Dieu existe, qu'aimeriez-vous qu'il vous dise ?"
-
Exclusif : à bord du premier cargo à voile
-
Instabilité politique : du jamais vu sous la Vè République
-
Soldats ukrainiens : 12 points par Russe abattu
-
Comment Amazon veut distancer Temu et Shein
-
"Rentrer dans un gouvernement ? Un gouvernement de qui ?"
-
Procès Jubillar : l'alibi de l'amant en question
-
Vols d'or : la psychose des bijoutiers
-
7-Octobre : deux ans après, l'hommage aux victimes
-
Crise politique : l'Europe redoute le chaos en France
-
Typhon en Chine : des milliers de déplacés pour échapper aux vagues
-
À peine nommés, déjà démissionnés : qui gère le pays ?
-
Des jupes pour le personnel masculin d'Eurostar
-
Greta Thunberg maltraitée en Israël ?
-
Ce jeune meurt en voulant échapper à son expulsion
-
Avec les fans de Taylor Swift au Grand Rex à Paris
-
Violence dans les avions : des passagers trop turbulents
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter