Mobilisation du 10 septembre : le gouvernement veut faire "peur" en évoquant des risques de violences, dénonce Sophie Binet
"La dernière cartouche qui reste au gouvernement, c'est de rendre impopulaires les mobilisations, et c'est le discours que va tenter de faire monter Monsieur [Bruno] Retailleau en faisant passer celles et ceux qui se mobilisent pour des personnes violentes", a estimé la secrétaire générale de la CGT sur France 3.
Le gouvernement tente de rendre "impopulaire" le mouvement appelant à "bloquer" le pays le 10 septembre en faisant "peur" aux Français en évoquant des risques de violences, a dénoncé la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, dimanche 7 septembre. "La dernière cartouche qui reste au gouvernement, c'est de rendre impopulaires les mobilisations", a commenté la syndicaliste sur France 3. "Et c'est le discours que va tenter de faire monter Monsieur [Bruno] Retailleau en faisant passer celles et ceux qui se mobilisent pour des personnes violentes."
Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau avait notamment estimé vendredi que "la mouvance d'extrême gauche, d'ultra-gauche, aidée par la CGT", allait "être à l'œuvre " mercredi et qu'il pouvait y avoir "des actions spectaculaires", compte tenu de leur "radicalité".
Sophie Binet au soutien de salariés mercredi
Après s'être d'abord montrée prudente sur un mouvement jugé "nébuleux", la CGT a annoncé fin août son soutien aux mobilisations du 10 septembre, considérées comme une "première étape" pour mobiliser contre le projet de budget du gouvernement. Des appels à la grève ont été lancés pour mercredi par plusieurs syndicats, notamment dans les transports et les hôpitaux, et d'autres actions sont envisagées dont certaines rappellent celles des "gilets jaunes". Des appels à ne pas utiliser sa carte bancaire ou à ne pas aller faire ses courses circulent également sur les réseaux sociaux et messageries.
Sophie Binet, qui sera mercredi à l'aciérie Novasco menacée de fermeture, située près de Metz, a également appelé les Français à se mobiliser lors de la journée d'action prévue le 18 septembre par l'ensemble des syndicats. Et ce même en cas de chute du gouvernement lundi, à la suite du vote de confiance des députés, un scénario très probable.
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