Santé mentale : une première "Nuit de la Psychiatrie" pour attirer les étudiants vers cette spécialité "mal connue"
Plus d'un Français sur cinq souffrent de maladie mentale ou de troubles psychiatriques. Or la spécialité souffre d'un manque de vocations. L’an dernier, plus de cent places sont restées vacantes.
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Une première Nuit de la Psychiatrie est organisée vendredi 31 janvier par le Collège national des universitaires de la psychiatrie pour attirer les étudiants en médecine qui désertent cette spécialité. Une spécialité "mal connue", déplore Olivier Bonnot, président du Collège National des Universitaires de Psychiatrie, interrogé par France Inter.
Cette première édition des Nuits de la Psychiatrie se déroule vendredi dans sept villes de France (Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Strasbourg, Tours, Paris Sorbonne Université). Une campagne de sensibilisation jugée "indispensable" par la filière qui doit faire face à une augmentation des demandes d'hospitalisation et un manque de personnel, alors que la santé mentale a été déclarée grande cause nationale en 2025. La maladie mentale et les troubles psychiques touchent plus d'un Français sur cinq, soit 13 millions de personnes, selon les données de l'OMS.
Une image de la psychiatrie "qui date de plus d'un siècle"
L’année dernière, plus de cent places sont restées vacantes en psychiatrie, spécialité qui souffre d'une mauvaise image. "On a une image de discipline souvent confrontée à l'isolement, à la violence, aux soins sans consentement, c'est une pratique qui existe encore, mais elle est marginale", explique le Professeur Olivier Bonnot du Collège national des universitaires de psychiatrie. "L'image reste encore celle de la psychiatrie asilaire qui date de plus d'un siècle", ajoute Olivier Bonnot qui souhaite lever les préjugés avec cette opération.
"La psychiatrie est mal connue. Si on sait ce qu'on fait en psychiatrie, il n'y a pas de raison que les gens ne viennent pas à nous", assure-t-il. Pour essayer d’attirer plus d'étudiants, les psychiatres se sont inspirés de leurs homologues britanniques, qui faisaient face au même problème. "Sept ans après, ils ont doublé les postes proposés et tous ces postes sont pourvus", se réjouit Olivier Bonnot.
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