Arrêts de travail : l'Assurance Maladie stoppe le déploiement d'un logiciel après de nombreuses défaillances dans le traitement des indemnités
Testé pendant plusieurs mois en Loire-Atlantique, le dispositif "Arpège" de la Cnam devait s'étendre à toute la France à partir de mars 2025, mais cette échéance avait été reportée à cause de multiples difficultés.
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La Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) met fin au déploiement de son logiciel Arpège après de nombreuses défaillances dans le traitement des indemnités des arrêts de travail, confirme la Cnam à l'Agence Radio France et à ICI Loire-Océan vendredi. Jeudi, l'Union départementale de Loire-Atlantique de la CGT confirmait, elle, l'abandon du logiciel.
Lancé en début d'année en Loire-Atlantique et en Vendée, ce nouveau système de traitement des indemnités des arrêts de travail devait être généralisé à toute la France en 2026. Mais l'Assurance maladie explique, en effet, que les tests réalisés en Loire-Atlantique et en Vendée présentaient des "difficultés techniques et organisationnelles importantes".
Vers un nouvel outil d'automatisation des arrêts de travail
D'une part, dans les délais de versement des indemnités journalières des arrêts maladies. Ils ont récemment été améliorés. D'autre part, dans les délais de versement des indemnités liées aux accidents du travail. Ils sont de 33,6 jours en Vendée et 42,1 jours en Loire-Atlantique contre 30,8 jours au niveau national selon la Cnam.
Pour pallier ces problèmes, l'Assurance maladie assure avoir "mis en place plusieurs mesures" et notamment des "acomptes pour les assurés, le renforcement de la plateforme téléphonique ou encore des renforts dans les équipes" des deux CPAM concernées par le test et a lancé un audit. Cependant, le logiciel ne fonctionnant pas de manière optimale, la Cnam a décidé de suspendre le logiciel Arpège et de tirer les enseignements de ce qui fonctionne ou pas aujourd'hui pour un futur outil d'automatisation du traitement des arrêts de travail.
Au mois de mars, le déploiement national d'Arpège a déjà été reporté à cause de nombreuses difficultés. Des milliers d'assurés ont été privés d'indemnités, parfois pendant plusieurs semaines. Selon l'Union départementale de Loire-Atlantique de la CGT, 15 000 réclamations sont en cours.
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