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Abattoir de Fleury-les-Aubrais : la préfecture du Loiret autorise la reprise du travail lundi matin

Moins d'une semaine après la découverte d'un nouveau foyer de contamination, l'abattoir Tradival de Fleury-les-Aubrais va pouvoir reprendre son activité. 56 salariés et 13 personnes de leur entourage ont été testés positifs au Covid-19.

franceinfo - avec France Bleu Orléans

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Publié le 21/05/2020 22:19 Mis à jour le 22/05/2020 09:24

Temps de lecture : 2min

L'abattoir Tradival de Fleury-les-Aubray (Loiret), le 17 mai 2020. (ANTOINE DENÉCHÈRE / FRANCE-BLEU ORLÉANS)

"Le travail reprendra lundi prochain dans de bonnes conditions de sécurité sanitaire" dans l'abattoir Tradival de Fleury-les-Aubrais, a annoncé Pierre Pouëssel, préfet du Loiret, vendredi 22 mai sur France Bleu Orléans. 56 salariés ont été testés positifs au Covid-19 dans cet abattoir et 13 personnes ont été contaminées dans l'entourage.

L'inspection du travail et la médecine du travail ont donné leur feu vert, prenant en compte les ajustements des conditions sanitaires. "Il y a une réorganisation du travail et des vestiaires pour assurer un mètre de distance entre les employés et la désinfection des locaux est en cours". Cette nouvelle organisation va être soumise aux représentants du personnel vendredi lors de la commission santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT). "Je ne doute pas que [ce plan de reprise du travail] devrait recevoir l'agrément du personnel".

L'ensemble des 397 salariés ont été testés, ainsi que 62 cas contacts repérés pour l'instant. L’Agence régionale de santé a publié les derniers chiffres du dépistage effectué : 56 salariés sont positifs, ainsi que 13 personnes de leurs entourages familiaux.

Les personnes touchées sont placées en quarantaine, parfois dans un hôtel d'Orléans. "Le dispositif tester-tracer-isoler fonctionne (…) et il est prêt à réagir à tout nouveau foyer épidémique type cluster", assure Pierre Pouëssel, préfet du Loiret.

Concernant l'origine du foyer, "pour l'instant il n'y a que des présomptions", explique le préfet. "La première, c'est la promiscuité à l'intérieur des vestiaires et le travail sur l'unité de découpe. Ce qui est frappant c'est que le résultat des tests montre que c'est pour l'essentiel l'unité de découpe qui a été contaminée."