Un patient atteint du MERS-CoV est mort à Lille
Deux personnes ont été infectées par ce coronavirus et hospitalisées au CHRU de Lille.
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Cet article a été publié en 2013, lors d'une épidémie de coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient MERS-CoV. Il n'a pas de lien avec l'épidémie de coronavirus 2019-nCoV, qui s'est déclarée début 2020 dans la ville chinoise de Wuhan. A la date du 29 janvier 2020, aucun patient n'a succombé au coronavirus 2019-nCoV en France. Vous pouvez retrouver les informations du jour dans notre direct.
Il s'agit du premier décès provoqué par le nouveau coronavirus en France. Le premier des deux patients hospitalisés dans le Nord après avoir été infectés par le coronavirus est mort, annonce la Direction générale de la santé (DGS), mardi 28 mai.
Ce malade, âgé de 65 ans, avait été admis le 23 avril à l'hôpital de Valenciennes (Nord), à son retour d'un séjour à Dubaï. Sa contamination par le nouveau coronavirus avait été confirmée le 7 mai. La contamination du deuxième malade, un homme d'une cinquantaine d'années qui avait partagé la chambre du premier, à Valenciennes, du 27 au 29 avril, avait été confirmée dans la nuit du 11 au 12 mai. Les deux patients avaient été placés en isolement dans une chambre en dépression, en réanimation. Après Valenciennes, ils avaient été transférés au CHRU de Lille.
Qu'est-ce que le coronavirus ?
Le coronavirus (nCoV) est un cousin du Syndrome respiratoire aigu sévère, connu sous le nom de Sras, dont l'épidémie de 2002-2003 a tué plus de 800 personnes dans une douzaine de pays. Le nouveau coronavirus appartient à la même famille, mais est "génétiquement assez différent", selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Les membres de la grande famille des coronavirus peuvent provoquer aussi bien des maladies bénignes (rhumes, gastro-entérites) que de graves syndromes respiratoires, comme le Sras. Ils peuvent toucher les humains, comme les animaux.
Le nCoV possède un point commun avec le Sras : il peut provoquer de graves infections des voies respiratoires basses (les poumons) et de la fièvre. Mais il déclenche en plus une insuffisance rénale rapide. Et sa transmission paraît lente, en témoigne le petit nombre de cas confirmés d'infection.
Combien de patients sont concernés en France ?
En France, seuls deux hommes ont jusqu'à présent été atteints par le coronavirus, dont l'un, âgé de 65 ans, est donc décédé mardi 28 mai. L'autre, son ancien voisin de chambre, est toujours hospitalisé en réanimation à Lille. Aux dernières nouvelles, il reste "dans un état de santé très préoccupant", selon le CHRU de Lille.
Le premier malade, qui revenait d'un voyage à Dubaï, s'était présenté le 23 avril au centre hospitalier de Valenciennes (Nord), où il était suivi pour une maladie chronique, et présentait alors des troubles digestifs, ce qui explique qu'il n'ait pas été isolé.
Le service de réanimation étant complet, il avait ensuite été transféré le 29 avril au centre hospitalier de Douai (Nord), où des troubles respiratoires avaient été constatés. Les autorités sanitaires avaient confirmé son cas de nouveau coronavirus le 7 mai. La contamination du deuxième malade, qui avait partagé sa chambre, à Valenciennes du 27 au 29 avril, avait été confirmée dans la nuit du 11 au 12 mai.
Combien de victimes le virus a-t-il fait dans le monde ?
Ce coronavirus a affecté, depuis les premiers cas identifiés en septembre dernier, 44 personnes à travers le monde, dont 23 sont décédées. La majorité des cas ont été enregistrés en Arabie Saoudite, le reste se répartissant entre le Qatar, la Jordanie, la Tunisie, l'Etat des Emirats arabes unis, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et la France.
Est-on bien préparé face au risque de pandémie ?
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a exprimé jeudi 23 mai sa préoccupation devant le potentiel de transmission du coronavirus. "Nous sommes très préoccupés face au potentiel de ce virus de passer de l'homme à l'homme", a souligné Keiji Fukuda, directeur général adjoint de l'OMS. Les experts suivent l'évolution du virus et son éventuelle mutation en une forme qui se transmettrait facilement de l'homme à l'homme.
Depuis l'épidémie du virus H1N1 dans les années 2009-2010 en Chine, "du travail a été accompli", selon Keiji Fukuda, "mais le monde n'est pas prêt à [faire face à] une épidémie majeure et grave".
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