Intoxications alimentaires dans l'Aisne : deux nouveaux cas d'enfants enregistrés ce jeudi soir

Depuis l'apparition des premiers cas dans l'agglomération de Saint-Quentin, le 12 juin, 24 enfants ont contracté des symptômes, dont une petite fille qui est décédée le 16 juin.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Les autorités ont fermé préventivement depuis la semaine dernière quatre boucheries halal et deux rayons boucherie de supermarchés (image d'illustration). (PATRICK LEFEVRE / MAXPPP)
Les autorités ont fermé préventivement depuis la semaine dernière quatre boucheries halal et deux rayons boucherie de supermarchés (image d'illustration). (PATRICK LEFEVRE / MAXPPP)

Deux nouveaux cas d'enfants intoxiqués ont été identifiés jeudi 26 juin, indique la préfecture de l'Aisne dans un communiqué conjoint avec l'ARS des Hauts-de-France.

Depuis le 12 juin, 25 cas ont été enregistrés, dont 24 enfants et une personne âgée. Ce jeudi soir, 10 personnes sont toujours hospitalisés après avoir contracté la bactérie Escherichia coli (dite E. Coli). Une fille de 11 ans est morte lundi 16 juin. À ce stade, le préfet de l'Aisne précise que "la cause la plus probable de la contamination est la consommation de viande. La restauration scolaire n’est ciblée dans aucun des cas recensés." Les autorités ont fermé préventivement depuis la semaine dernière quatre boucheries halal et deux rayons boucherie de supermarchés de l'agglomération de Saint-Quentin. 

Le parquet de Paris se saisit de l'enquête

Le pôle de santé publique du parquet de Paris s'est saisi mercredi de l'enquête relative aux intoxications dans l'Aisne qui ont notamment causé la mort d'une adolescente, a annoncé jeudi la procureure la République de Paris Laure Beccuau dans un communiqué. "Au regard du nombre des victimes, (...) et de la technicité des investigations attendues, le parquet de Saint-Quentin s'est dessaisi le 25 juin 2025 pour le pôle de santé publique du parquet de Paris", a annoncé Mme Beccuau. 

Le 21 juin, le parquet de Saint-Quentin avait ouvert une enquête préliminaire des chefs d'homicide involontaire, blessures involontaires, mise en danger et tromperie aggravée par la mise en danger de la santé humaine. 

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.