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Hydrogène : l'énergie qui fait rêver l'industrie est-elle une fausse bonne idée pour sauver le climat ?

Le Quart d'Heure Céline Asselot Du lundi au vendredi

Le gouvernement veut la développer, les grands groupes commencent à s'y lancer... mais l'hydrogène est-elle vraiment une énergie verte ? On se pose la question dans cet épisode du Quart d'Heure. On parle aussi d'Elisabeth Borne qui distribue les missions à ses ministres. Et puis à l'occasion de la journée mondiale sur l'hygiène menstruelle : la création d'un congé spécifique pour les règles douloureuses est-elle une bonne mesure ?

franceinfo

Radio France

Publié le 27/05/2022 16:39 Mis à jour le 27/05/2022 19:18

Temps de lecture : 2min

Une voiture à l'hydrogène est une voiture électrique à l'hydrogène.  (NICOLAS LIPONNE / HANS LUCAS) — Une voiture à l'hydrogène est une voiture électrique à l'hydrogène. (NICOLAS LIPONNE / HANS LUCAS)

Après une réunion avec ses nouveaux ministres, Elizabeth Borne a donné la feuille de route de son gouvernement. C’est le pouvoir d’achat sa première priorité, suivi de la santé, puis du climat. "Tous les ministères doivent se mobiliser pour faire face au défi climatique" a-t-elle précisé. Mais deux visions de l’écologie semblent s’opposer : celle qui vise la sobriété et celle qui vise l’innovation technologie. C’est pour cette dernière, l’industrie verte, que le gouvernement penche.

Une industrie qui pourrait reposer demain sur l’hydrogène, un terme souvent employé par les différents ministres. Grégoire Lecalot, journaliste au service économique et social de franceinfo, spécialiste de l’énergie, est passé par le studio du Quart d’Heure pour nous expliquer ce qui se cache sous ce terme. Et, ce n’est pas totalement une énergie verte : "La production mondiale d’hydrogène émet quasiment autant que le secteur aérien ou le transport maritime, mais c'est quand même plus éco que les voitures qu’on a tous."

Pour ou contre le congé menstruel ?

C’est la journée mondiale de l’hygiène menstruelle demain, samedi 28 mai. L’occasion de lever le tabou sur les règles et inciter les États à améliorer les infrastructures sanitaires dans les écoles et pousser le monde de l'entreprise à prendre davantage en compte les difficultés qui peuvent être liées aux règles. C’est ce qu’a fait l’Espagne, le 17 mars dernier, en approuvant un projet de loi de congé menstruel. Cela permettrait aux femmes souffrant de règles "invalidantes" d’avoir un arrêt maladie classique pris en charge par la Sécurité sociale. En France, certaines femmes attendent avec impatience une telle loi alors que l’association féministe Osez le feminisme ! craint une stigmatisation des femmes.