Quand le train répond à la concurrence
Faut-il choisir la voiture, l'avion, ou le chemin de fer ? Pour contrer les compagnies aériennes à bas prix et les sociétés de covoiturage, la SNCF a lancé cette semaine deux opérations commerciales, coup sur coup.
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Tout a commencé mercredi. Dans un café près des Champs Élysées, la SNCF a ouvert en grande pompe les souscriptions pour un nouvel abonnement. Le client paye 60 euros par mois et a le droit de voyager en illimité sur le réseau IDTGV. Cette filiale de la compagnie ferroviaire propose des trains à grande vitesse accessibles uniquement sur internet. L’abonné s'engage obligatoirement pour une durée de 12 mois, soit un montant total de 720 euros à débourser. Mais cette somme est très vite rentabilisée si l'on voyage beaucoup. Les 10.000 forfaits disponibles ont d'ailleurs tous été vendus en moins de 48 heures.
Une deuxième opération commerciale a été annoncée dans la foulée : la SNCF va avancer l’ouverture des réservations pour certaines de ses destinations les plus courues, comme la Côte d'Azur ou le Pays basque. Si l'on veut partir cet été, en juillet ou en août, on pourra acheter son billet de TGV dès le 5 février prochain, environ deux mois plus tôt que d’habitude.
Honnêtement, il ne faut pas rêver. Ces offres restent limitées. 10.000 abonnements à 60 euros par mois mis en vente, c'est peu comparé aux millions de personnes qui prennent le train chaque jour. Il ne faut pas non plus oublier que début janvier, la SNCF a fortement augmenté ses tarifs : jusqu'à 2,5 %, alors que l'inflation est quasi nulle en France actuellement.
On peut aussi décrypter les propos du patron de la SNCF Guillaume Pépy. Il veut augmenter le nombre de billets pas chers. Son objectif : un quart des titres de transport vendus à petit prix dans deux ans. Mais cela veut dire aussi, évidemment, que les trois autres quarts resteront à des tarifs plus élevés.
Il n'y pas de miracle. Après l'accident de Brétigny, la SNCF est sous pression, sommée d’améliorer la sécurité sur son réseau. De gros travaux sont en cours. Et comme on est en période de réduction des déficits publics, l’État ne financera pas tout. C'est l'usager qui est mis à contribution.
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