Après l'effondrement d'un glacier en Suisse, un lac menace la vallée : "Le niveau continue d'augmenter", s'inquiète un conseiller d'État

Après l'effondrement mercredi d'un glacier dans la vallée du Lötschental, au sud de la Suisse, dans la région du Valais, un lac s'est formé et des digues ont été installées pour le contenir car il menace d'inonder les villages en contrebas.

Article rédigé par franceinfo
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Effondrement du glacier Birch, qui a partiellement détruit le petit village de Blatten, dans les Alpes suisses. Le 29 mai 2025. (HANDOUT / SATELLITE IMAGE ©2025 MAXAR TECHNOLOGIES / AFP)
Effondrement du glacier Birch, qui a partiellement détruit le petit village de Blatten, dans les Alpes suisses. Le 29 mai 2025. (HANDOUT / SATELLITE IMAGE ©2025 MAXAR TECHNOLOGIES / AFP)

La situation est "très instable", estime vendredi 30 mai sur franceinfo le Suisse Stéphane Ganzer, conseiller d’État et ministre du gouvernement du Valais en charge de la sécurité. "Le lac est sous étroite surveillance", affirme le conseiller d'État qui se veut rassurant. Mais les températures élevées dans la vallée, avec notamment 30 degrés attendus ces jours-ci, inquiètent : "Le niveau du lac continue d'augmenter avec la fonte des neiges", décrit Stéphane Gantzer.

En plus de la formation du lac, les chutes de pierre persistent, ce qui complique l'envoi de sapeurs pompiers ou de militaires sur le site pour évacuer et pomper l'eau. "On a d'importants moyens qu'on avait anticipés, mais pour l'instant, la situation est tellement instable et dangereuse, qu'on ne peut envoyer personne", détaille le conseiller d'État.

Recherche du disparu suspendue

Mercredi, le glacier qui s'est effondré à la suite d'éboulements de roches a partiellement détruit le village de Blatten. Toujours par crainte de nouveaux éboulements, les recherches pour retrouver un homme de 64 ans - seul personne manquante du village évacué plusieurs jours avant - ont été suspendues jeudi. Selon Stéphane Ganzer, elles peuvent reprendre ce vendredi, mais pour l'instant, "il est extrêmement compliqué de pouvoir atteindre le lieu où se trouve la personne disparue", ajoute le conseiller d'Etat. 

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