Entre Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez, le face à face s'intensifie à un mois de l'élection à la tête des LR
L'entourage du ministre de l'Intérieur assure être en dynamique, quand les proches du patron des députés de droite misent sur un résultat serré.
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Des milliers de kilomètres avalés, des visites le jour, des meetings le soir, des poignées de main, partout dans le pays. Dans les deux camps, les entourages commencent à tirer la langue : il faut encore tenir 25 jours avant l'élection du futur chef de la droite, les 17 et 18 mai prochains. Léger frisson chez Bruno Retailleau : "On n'est jamais à l'abri d'un accident, d'un fait divers d'ici là qui renverse la table... Mais pour l'instant, la dynamique est de notre côté".
Ils se voient déjà gagner. Pour ses proches, le ministre de l'Intérieur redonne foi aux militants. Ce qui expliquerait même l'explosion des adhésions, de 40 000 à 115 000 aujourd'hui. "La droite dont on avait publié l'acte de décès incarne un nouvel espoir", d'après l'une de ses soutiens. La preuve ? Ces grands noms de la droite qui le soutiennent : Valérie Pécresse, Michel Barnier, Gérard Larcher. Tous influents dans leurs fiefs respectifs.
Les LR scrutent leurs "swing states"
L'équipe du Vendéen recense aussi des pics d'adhésion après chaque meeting, et les salles qui se remplissent. Comparaison est faite systématiquement avec la concurrence dans chaque département : en Seine-et-Marne par exemple, 100 participants pour Laurent Wauquiez à Provins, cinq fois plus pour Bruno Retailleau à Meaux. Et ils s'y croient puisqu'ils parlent de "swing states", comme les États clés aux États-Unis, pour parler des Alpes-Maritimes et du Rhône que les deux camps ratissent avant l'élection.
Chez Laurent Wauquiez, on pense simplement que le résultat sera serré. La stratégie est différente, l'Auvergnat prend le temps avec les militants, enchaîne les plus petites salles. "Le temps joue pour nous", pense un député qui est de son côté, ravi de voir que Bruno Retailleau n'obtient pas de résultat dans le dossier algérien. Pour lui, il y a même un virage dans cette campagne qui va porter ses fruits : la proposition - polémique - de son candidat d'envoyer les étrangers sous obligation de quitter le territoire français dans un centre de Saint-Pierre-et-Miquelon. Il va jusqu'à dire : "Si on gagne, c'est grâce à ça".
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