Le tourisme repart dans le monde, dépassant les niveaux d’avant-Covid

Le salon mondial des professionnels du tourisme ouvre mardi à Paris, pour la 47e édition, dans un contexte de forte progression.

Article rédigé par Emmanuel Cugny
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le nombre de touristes dans le monde a augmenté de 4% par rapport à avant la pandémie de Covid-19. Photo d'illustration. (KEVIN CARTER / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)
Le nombre de touristes dans le monde a augmenté de 4% par rapport à avant la pandémie de Covid-19. Photo d'illustration. (KEVIN CARTER / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

Sur le seul premier semestre 2025, près de 700 millions de touristes internationaux ont voyagé, toutes destinations confondues. C’est une augmentation de 5% en seulement six mois par rapport à la même période de 2024. C'est même 4% de plus qu’avant la pandémie de Covid-19.

Ces chiffres n’incluent pas les déplacements professionnels. Donc, dans un monde bouleversé en termes géopolitiques, et que l’on présente comme économiquement fragile, on continue de voyager pour la notion de plaisir.

Cette dynamique va se poursuivre, avec des revenus en hausse pour les professionnels du secteur. L’ONU Tourisme (anciennement Organisation mondiale du tourisme), qui publie ces chiffres, s’attend à une progression de l’activité de 3 à 5% en 2025. Et du côté des revenus, c’est à l’avenant. Si l’on regarde l’ensemble de 2024, les recettes du tourisme international ont légèrement dépassé 1 700 milliards de dollars (1 400 milliards d'euros). C'est 15% de plus qu’avant la pandémie de Covid.

La France première destination, suivie de l'Espagne

Les destinations arrivées en tête au niveau mondial sont la France, en premier, l’Espagne, en deuxième. Paris a toujours la cote, mais la Tour Eiffel n’est plus la seule source d’attraction, et les régions reprennent l’avantage. La Vendée et l’Aveyron montent, par exemple, en puissance.

Si l’on élargit la focale, le continent africain attire lui aussi de plus en plus, avec 12% d’arrivées internationales supplémentaires entre janvier et juin. Les Amériques du Nord et du Sud voient leur croissance touristique limitée à 3%, avec un repli clairement constaté pour les États-Unis et le Canada.

Est-ce l’effet Trump avec une Amérique moins attractive ? Impossible de savoir précisément, mais le constat d’une nette baisse des arrivées touristiques est bel et bien là. Quelles que soient les destinations, pour celles et ceux qui souhaitent voyager, le 47e salon des professionnels du Tourisme ouvre mardi 23 septembre, Porte de Versailles à Paris, pour trois jours. Quelque 1 600 professionnels du monde entier seront présents, avec la République dominicaine comme invitée d’honneur.

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