Coupe du monde 2026 : altitude, chaleur, risque de déshydratation... une étude pointe les dangers pour les footballeurs
Les stades de la Coupe du monde de football, qui va se dérouler dans trois pays sont situés dans neuf zones climatiques différentes. Un véritable défi physique pour les joueurs.
La Coupe du monde de football 2026 se tiendra à la fois aux États-Unis, au Canada et au Mexique et pour les joueurs, le véritable ennemi ne sera peut-être pas dans le camp d’en face, mais dans l’air. La chaleur risque de peser lourd, préviennent des scientifiques allemands et polonais. Ces chercheurs indiquent, dans la très sérieuse revue Scientific Reports, jeudi 28 novembre, que 10 des 16 stades où se dérouleront les épreuves risquent d’exposer les footballeurs à un stress thermique extrême, avec des pertes d’eau allant jusqu’à 1,5 litre par heure. À la clé : fatigue, baisse de performance et risque important de déshydratation. Les stades d’Arlington et Houston, au sud des États-Unis, ainsi que celui de Monterrey, au Mexique, sont particulièrement pointés du doigt.
Les scientifiques ont pris en compte les conditions de température, d’humidité et de vent relevées au cours des 15 dernières années près des stades concernés, aux dates prévues pour la Coupe du monde (du 11 juin au 19 juillet 2026). À cela, ils ont ajouté la chaleur interne générée par l’effort physique des footballeurs pendant un match ou à l’entraînement. Ces données ont permis de calculer un indice de réaction du corps humain à l’environnement climatique extérieur, selon les heures et les lieux. En 2026, les joueurs devront également relever un autre défi : se déplacer entre les stades de trois pays.
Des conditions climatiques variées et éprouvantes
Ces stades, qui s’étendent de Toronto ou Seattle au nord du continent américain à Guadalajara au Mexique, en passant par Boston, Miami ou Los Angeles, sont situés dans neuf zones climatiques différentes. L’altitude varie également , allant de deux mètres au-dessus du niveau de la mer à Seattle et Vancouver, à 1 500 mètres à Guadalajara, et même 2 240 mètres au stade de Tlalpan, au Mexique.
Or, l’altitude, combinée à une teneur réduite en oxygène dans l’air, affecte la capacité respiratoire et physique des joueurs sur le terrain.
Cette situation est inédite dans l’histoire des Coupes du monde. Pour les auteurs de l’étude, "la diversité des environnements entre les stades en 2026 sera sans précédent dans l’histoire des Coupes du monde". Ils concluent qu'il "sera essentiel que les organisateurs planifient de manière optimale le calendrier et les horaires des matches pour préserver la santé des joueurs."
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