Les Taxis G7 s'engagent à avoir une flotte constituée de 30% de véhicules électriques à horizon 2030, annonce le PDG du groupe
Les Taxis G7, qui roulent déjà avec 70% de voitures hybrides, vont verdir encore leur flotte pour convertir 30% des véhicules à l'électrique d'ici 2030. Et c'est deux fois plus que ce que demande le gouvernement pour les automobilistes français. Nicolas Rousselet, président-directeur général des Taxis G7, est l'invité de franceinfo mercredi 11 octobre.
Nicolas Rousselet est le président directeur général de G7. Les taxis G7 représentent 10 000 chauffeurs en Ile-de-France, 4 500 dans le reste du pays. La firme vient de passer un accord avec Toyota pour lui commander 2 500 véhicules électriques via des remises aux chauffeurs.
franceinfo : Vous allez encore verdir votre flotte. Vous passez un accord avec Toyota, à qui vous commandez 2 500 voitures électriques. L'objectif, c'est bien que ça représente 30% de vos taxis d'ici 2030 ?
Nicolas Rousselet : Absolument. Vous savez, G7 et Toyota, c'est une longue histoire d'amour. On en commande 500 d'ici 2024-2025, pour avoir les 2 500 en 2030. Notre objectif, c'est en fait de doubler le parc électrique par rapport à l'objectif de notre gouvernement.
"Le gouvernement préconise pour 2030, d'avoir 15% du parc national français en véhicules électriques. Nous, on prend un engagement d'être à 30%."
Nicolas Rousseletsur franceinfo
Mais alors, pourquoi privilégier un constructeur nippon ? Pourquoi ne pas choisir un constructeur tricolore comme Renault ou Stellantis ?
Ce n'est pas un partenariat exclusif. Moi, je suis ouvert à tous types de véhicules. Vous savez que pour aider les chauffeurs de taxi, on passe notre temps à essayer des nouveaux modèles, donc ce n'est pas du tout exclusif. Vous savez, aujourd'hui, c'est 70% de notre flotte qui est hybride, avec notamment des Lexus, des Camry. On a une vraie volonté de baisser les émissions de CO2. Les constructeurs français, je les accueille avec grand plaisir dans la flotte G7, mais il faut convaincre le passager : ça doit être du confort. Et il faut convaincre le chauffeur : ça doit être de la longévité et de la solidité. Tout ça, on a des constructeurs nationaux qui savent faire aussi.
Il y a une demande de passer à l’électrique, de la part des conducteurs et des passagers ?
Oui, l'électrique pour les passagers, c'est confortable, c'est souple, il n'y a pas de vibrations. Et pour le chauffeur, c'est des économies en pétrole. C'est fondamental aujourd'hui, au moment où le litre augmente donc, ce sont les économies.
"Bravo aux chauffeurs. Aujourd'hui, quand ils renouvellent leur véhicule, ils prennent à 80% un hybride et très vite un électrique."
Nicolas Rousseletsur franceinfo
C’est aussi un investissement.
C'est un très lourd investissement et on sait que la transition énergétique a un coût. Il y a un coût supérieur par rapport au thermique, mais les chauffeurs sont aussi victimes de la pollution. Ils travaillent beaucoup, 11 heures par jour dans leur véhicule. C'est la solution, la baisse des émissions de CO2 par les véhicules. Et puis éviter l'achat d'un véhicule individuel, c'est quand même ça, nous, notre objectif. C'est de baisser la place de la voiture individuelle dans les centres-villes.
Vous constatez une demande plus forte des passagers, lorsqu’ils commandent, pour des véhicules électriques ou hybrides ?
Oui dans l'application G7, c'est 70% de nos commandes. On investit lourdement dans cette application dans les services informatiques. On a mis au point un G7 "green" et, de plus en plus, on voit l'appétence des habitants d'Ile-de-France dans cette commande. Pour les entreprises, on a aussi une augmentation très forte de la préférence "green" et même de l'exclusivité "green". On a des clients qui ne veulent qu'un véhicule hybride faible émissions. L'électrique, ça arrive, on a 300 voitures alors qu'on en avait 100 il y a un an.
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