Négociations stériles sur un cessez-le-feu à Gaza et sur la libération des otages israéliens
Alors que Benyamin Netanyahou laissait entendre qu'une annonce pouvait être imminente sur un accord avec le Hamas pour la libération d'otages encore retenus à Gaza, les négociations ont encore achoppé, au bout d'une journée marquée par des tensions à Jérusalem.
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Les négociations sont incessantes mais restent stériles sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et la libération des derniers otages israéliens. Des discussions sont toujours menées avec la médiation du Qatar, de l'Égypte et des États-Unis, mais elles bloquent encore face aux positions figées des principaux protagonistes.
Une issue semblait pourtant se dessiner lundi 26 mai. Il a été question d'une trêve de 70 jours, en échange de la libération de dix otages, une vidéo diffusée par Benyamin Netanyahou laissant même croire à une annonce imminente. Un espoir de courte durée, l'émissaire spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, niant finalement en fin de journée tout accord passé avec le Hamas, qu'il accuse d'adopter une posture "décevante et inacceptable".
Dans des déclarations dont il est difficile de distinguer la part de sincérité de celle des messages destinés à l'opinion israélienne et internationale, le Premier ministre israélien a ensuite confirmé l'échec des discussions, mais promis de "ramener tous les otages, les vivants et les morts". Une déclaration qui résonne comme une réponse aux critiques des familles d'otages, et d'une partie de la société israélienne, qui dénonce son obstination à Gaza, et considère son offensive militaire comme un frein à la libération des derniers otages retenus dans les ruines de l'enclave palestinienne. Il en resterait 57, dont une vingtaine seulement serait encore en vie.
Des positions figées
Benyamin Netanyahou continue de lier leur retour à l'éradication complète du Hamas, et désormais, à ce vaste projet d'occupation de la bande de Gaza, appuyé par les ministres les plus radicaux de sa coalition. Une extrême droite religieuse qui paradait, lundi, dans les rues de Jérusalem, où l'annexion de la ville sainte, en 1967, était commémorée. Le "jour de Jérusalem" a suscité une atmosphère suffocante dans la vieille ville, avec une journée émaillée de tensions, de slogans incendiaires scandés par des militants ultranationalistes, et de provocations, à l'image du passage sur l'esplanade des mosquées du ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir. Une "provocation inacceptable" pour la diplomatie française.
La France, les Occidentaux, comme les pays du Golfe, qui partagent la même impuissance, pour l'instant, à faire plier le Hamas, comme à mettre un terme à la fuite en avant du gouvernement israélien qui menace d'annexer la Cisjordanie en cas de reconnaissance d'un État palestinien. Si le ton se durcit, la mise en œuvre de sanctions se heurte encore aux divisions, et malgré l'isolement diplomatique croissant de son pays, Benyamin Netanyahou ne cède rien, quand le Hamas s'accroche aux derniers otages, comme à un ultime levier de négociations à la cruauté infinie. Une impasse diplomatique et humanitaire, alors que les bombes continuent de pleuvoir sur Gaza, où plus de 50 personnes ont encore été tuées lundi, selon les services de santé et de la défense, qui ne distinguent pas dans leurs décomptes les victimes civiles des combattants.
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