Benjamin Bernheim, ténor populaire
Tout l'été, nous explorons le nouveau paysage des musiques populaires en France. Aujourd'hui, des JO à Notre-Dame, de sa discographie personnelle aux maisons d'opéra, une trajectoire qui approche des sommets...
Ce pourrait être une fonction officielle, une distinction attribuée par décret pris en conseil des ministres... Mais la République n'a pas choisi de se doter d'un ténor national.
On se contentera donc d'observer que, ces quelques dernières années, Benjamin Bernheim fait sonner sa voix lorsque la solennité d’un instant partagé par toute la nation doit se parer de l’émotion du chant classique.
Il n'est qu'à l'entendre dans la mélodie qu’Henri Duparc a composée pour L’Invitation au voyage de Baudelaire, partition que l'on peut considérer comme l'hymne national des amoureux de la poésie.
Mais souvenons-nous qu'en 2024, il a été la voix portant l'émotion de deux grands événements.
Dans cet épisode de La Relève, vous entendez des extraits de :
Benjamin Bernheim et Carrie Ann Matheson (piano), L'Invitation au voyage de Henri Duparc, 2024
Benjamin Bernheim et Alain Roche (piano), Hymne à Apollon de Gabriel Fauré, 2024
Benjamin Bernheim, Orchestre philharmonique de Radio France, dir. Gustavo Dudamel, Ave Maria de Franz Schubert, 2024
Pretty Yende et Benjamin Bernheim, Orchestre et Chœurs de l'Opéra national de Paris, "Libiamo, ne lieti calici" dans La Traviata de Giuseppe Verdi, 2019
Roberto Alagna, Morphing Vienna Chamber Orchestra, “O inferno!... Sento avvampar" dans Simon Boccanegra de Giuseppe Verdi, 2024
Benjamin Bernheim et Carrie Ann Matheson (piano), Villanelle des Nuits d'été d'Hector Berlioz, 2024
Benjamin Bernheim et Carrie Ann Matheson (piano), Quand on n'a que l'amour de Jacques Brel, 2024
Benjamin Bernheim, Orchestre du Metropolitan Opera de New York, dir. Marco Armiliato, "Mon Dieu de quelle ivresse" dans Les Contes d'Hoffmann de Jacques Offenbach, 2024
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