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#MeToo des armées : "Dans un environnement de proximité, on ne peut pas laisser la place au doute", selon la secrétaire de la commission de la défense des forces armées

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Anne Genetet appelle "toutes les victimes, qu'elles se disent qu'il n'y a pas de petits propos, pas de petits gestes", à témoigner.

Article rédigé par franceinfo
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Anne Genetet, députée Renaissance des Français établis hors de France et secrétaire de la commission de la défense des forces armées à l’Assemblée nationale, le 12 mars 2024. (THOMAS SAMSON / AFP)
Anne Genetet, députée Renaissance des Français établis hors de France et secrétaire de la commission de la défense des forces armées à l’Assemblée nationale, le 12 mars 2024. (THOMAS SAMSON / AFP)

"Dans un environnement de proximité, on ne peut pas laisser la place au doute", estime vendredi 12 avril sur franceinfo Anne Genetet, députée Renaissance des Français établis hors de France et secrétaire de la commission de la défense des forces armées à l’Assemblée nationale, alors que le ministère des Armées a lancé une mission d'inspection sur les violences sexuelles dans ses rangs, après une série de témoignages. 

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"On voit bien à travers ces témoignages, que persiste pour certains de nos soldats, nos militaires, un sentiment de 'je suis seul dans un groupe', et c'est tout ce paradoxe qui, malgré les dispositifs mis en place, semble persister et qu'il va falloir clarifier", précise Anne Genetet. 

Selon la secrétaire de la commission, toute la difficulté réside dans le fait qu'il faut expliquer que la proximité, la promiscuité, n'autorisent pas "n'importe quels types de comportements". Anne Genetet estime que cela passe par la formation des encadrants, et la prise en compte des témoignages. Elle appelle d'ailleurs "toutes les victimes, qu'elles se disent qu'il n'y a pas de petits propos, pas de petits gestes", à témoigner. 

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