Violences sexuelles dans l'armée : une mission d'inspection lancée, annonce le ministre des Armées Sébastien Lecornu
Cette mission portera "sur l'ensemble des mesures de prévention, de protection des victimes et de sanction des agresseurs", précise le ministre dans une tribune publiée par "Le Monde", vendredi.
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Une mission d'inspection a été lancée sur les violences sexuelles dans l'armée, après une série de témoignages de militaires publiés récemment dans les médias, a annoncé le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, vendredi 12 avril. "Nous avons mandaté l'inspection générale des armées pour qu'elle diligente une mission sur l'ensemble des mesures de prévention, de protection des victimes et de sanction des agresseurs", écrit-il dans une tribune commune avec la secrétaire d'Etat aux Anciens combattants, Patricia Miralles, parue dans Le Monde vendredi.
Cette mission, qui rendra son rapport fin mai, sera menée par l'inspecteur général des armées-gendarmerie et par l'inspectrice générale du service de santé des armées. Elle aura aussi pour mission de "rendre plus efficace encore" le fonctionnement de la cellule "Thémis", créée en 2014 pour recueillir les témoignages des victimes et veiller à l'application de sanctions.
De nombreux signalements l'an dernier
"Les armées doivent, comme toutes les institutions de notre République, être intraitables. Intraitables pour que des agresseurs condamnés par la justice ne puissent pas rester dans l'institution. Intraitables pour ne laisser aucune victime quitter les armées, anéantie et salie", défendent Sébastien Lecornu et Patricia Miralles. "Désormais, et à chaque fois qu'il existe une suspicion de viol ou d'agression sexuelle présentant un caractère suffisant de vraisemblance, la personne mise en cause sera systématiquement suspendue de ses fonctions", poursuivent-ils. "Elle devra ensuite être rapidement et sévèrement sanctionnée, si les faits sont avérés."
En 2023, 167 signalements pour violences sexuelles ou sexistes ont été adressés à la hiérarchie des armées, et 59 ont été traités par la cellule Thémis. Selon le ministère, les armées françaises comptent 16,5% de femmes dans leurs rangs.
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