Budget 2025 : "Voter la censure, je pense que c'est le bon vote", défend Cyrielle Chatelain, présidente du groupe écologiste à l'Assemblée nationale

La présidente du groupe écologiste à l'Assemblée nationale, Cyrielle Chatelain était l'invitée de "franceinfo soir", mardi 4 février.

Article rédigé par franceinfo
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Cyrielle Chatelain, présidente du groupe EELV à l'assemblée nationale, le 24 octobre 2022. (JULIEN DE ROSA / AFP)
Cyrielle Chatelain, présidente du groupe EELV à l'assemblée nationale, le 24 octobre 2022. (JULIEN DE ROSA / AFP)

La censure "n'est ni un acte anodin, ni un acte facile, ce n'est pas un choix facile", a expliqué, mardi 4 février, sur franceinfo Cyrielle Chatelain, députée écologiste de l'Isère, présidente du groupe écologiste et social à l'Assemblée nationale, avant les débats sur la motion de censure du gouvernement, mercredi. "Le groupe écologiste et social votera la censure. On ne peut pas être privé du débat démocratique sur le budget, deux 49.3 pour contraindre un budget, ce n'est pas possible", fustige-t-elle."Quand demain je vais devoir appuyer le bouton sur la censure, la seule question que je me poserai, c'est de savoir si c'est le bon vote", poursuit Cyrielle Chatelain.

"Je pense que c'est le bon vote pour les Français car ce gouvernement va faire ce budget avec des économies très importantes", or "ils ont provoqué ce déficit en réduisant les impôts" de ce fait "on a 60 milliards de pertes de recettes par an et ils continuent de la même manière. Ils font payer les économies sur les très riches et les très grandes entreprises à tous les Français". Elle dénonce une baisse dans ce budget "sur le pass Sport, sur le Pass Culture". Il y a "moins de moyens pour la rénovation thermique, c'est divisé par deux. On est sur un budget qui va être extrêmement dur".

Malgré les désaccords avec les socialistes qui ne vont pas voter la censure, Cyrielle Chatelain estime que le NFP "existe encore", parce que "pour moi et pour le groupe écologiste et social, un des outils de combat les plus forts contre Macron et contre l'extrême droite, c'est l'union de la gauche". Il faut arrêter de "se déchirer. Je pense qu'on a besoin de stabilité, de cohérence dans notre stratégie. Je pense qu'on peut assumer d'avoir un partenariat à gauche avec des groupes qui ont des avis différents et divergents".

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