Attaque au couteau à Nantes : pour Eric Coquerel, la prévention sur les problèmes psychiques des jeunes doit être renforcée

Le député LFI de Seine-Saint-Denis s'est exprimé jeudi soir sur franceinfo, après l'attaque au couteau qui a fait un mort et trois blessés dans un lycée à Nantes.

Article rédigé par franceinfo
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Eric Coquerel, député La France Insoumise de Seine-Saint-Denis, était l'invité de franceinfo. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)
Eric Coquerel, député La France Insoumise de Seine-Saint-Denis, était l'invité de franceinfo. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Questionné à propos de l'attaque au couteau qui a fait jeudi 24 avril un mort et trois blessés dans un lycée à Nantes, Eric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis, adresse d'abord ses pensées aux victimes et à leur famille. Le président de la Commission des finances à l'Assemblée nationale se dit ensuite en désaccord avec les termes employés par François Bayrou, qui parle de "violence endémique" dans "une partie de notre jeunesse". Pour Eric Coquerel, ces mots "essentialisent les choses".

"D'après ce que je comprends des statistiques, poursuit le député, notamment du ministère de l'Intérieur, il n'y a pas plus d'actes de violence. Par contre, les actes sont commis par des personnes plus jeunes et sont plus violents". Pour l'élu, on peut "peut-être mettre ça en lien avec ce qu'on voit dans les jeux vidéo, ou sur les réseaux sociaux, des images de violences banalisées". Selon lui, l'enseignement serait à tirer là-dessus. 

Le problème de "la prévention"

Le député - qui constate que "les faits de violence par des très jeunes avec des armes blanches se développent" - explique par ailleurs que dans sa circonscription, il y a "beaucoup de rixes" et que "très souvent, il y a des problèmes psychiques à l'origine de ces actes". Il regrette qu'"en France la question de la prévention" sur cette problématique soit "dans une mauvaise situation". Une déclaration en réaction au fait que, selon les premiers éléments de l'enquête, le suspect présente un profil dépressif.  

Pour Eric Coquerel, une des solutions peut résider dans le fait d'avoir "plus de référents adultes, dans les quartiers, à travers les travailleurs sociaux ou des antennes-loisirs". Selon lui, cela "contribuerait à l'apaisement".  

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